Domaine de Creullet
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Dernière confession

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arbre2 Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 23 Aoû - 19:38

Rogue8 a écrit:[rp]C'est sans réel enthousiasme et d'un pas alourdi par la forte chaleur que Rogue se dirigea ce matin là vers son église.

Il avait reçu quelques jours auparavant une lettre bien mystérieuse lui demandant de recevoir "une pauvre pécheresse égarée" en confession et quémandant sa présence en milieu de mâtiné à sa paroisse pour recevoir .

L'écriture avait bien l'air féminine mais le billet n'avait pas été signé, apparemment par manque de confiance envers le messager qui lui avait porté et n'avait pas été capable de donner plus de précisions sur l'expéditeur si ce n'est qu'il s'agissait apparemment d'une personne n'habitant pas Rouen.

Mais avec une telle aura de mystère autour de cette demande il n'était même pas sûr de cela ...

Il était donc parti de bonne heure, alors que son épouse et ses enfants dormaient encore, afin d'avoir le temps de tout préparer tranquillement, surtout que le confessionnal ne servait guère ces derniers temps.

S'étant levé sans bruit, il embrassa doucement son épouse qui avait eu un sommeil agité cette nuit mais dormait désormais profondément.

Il lui griffonna rapidement une note pour lui indiquer qu'il avait une confession à la paroisse ce matin mais qu'il serait sans doute revenu pour midi, mais pris d'un doute il rajouta prudemment 'ne m'attendait pas pour le repas, on ne sait jamais' et la déposa sur le coin de sa commode.
Une fois habillé, il jeta un coup d’œil toujours attendri depuis la porte à ses enfants qui eux aussi dormait profondément.

Prenant ensuite le chemin menant à Rouen, il avait tourné et tourné dans sa tête les questions qu'il se posait concernant l'identité de la demandeuse et les péchés qu'il allait devoir écouter, mais une fois arrivé sur place le fait de s'activer, de faire le ménage et les divers préparatifs apaisèrent temporairement sa curiosité.

Une fois l'église un peu plus présentable et le confessionnal prêt il s'accorda quelques minutes de prières.

L'inconnue n'étant pas encore arrivée il se dirigea finallement vers la sacristie pour s'occuper de quelques paperasses en retard tout en laissant les portes ouvertes.

[/rp]

Aude_feu a écrit:Dernière confession 120821081513644475(Une dernière confession)



Ce mercredi passé en compagnie de ma tante avait été le dernier avant mon premier crime gratuit. Jusque là, je ne m’étais attaquée qu'à de mauvais hommes, des violents, des violeurs, des pervers, en sommes, des hommes mauvais.
Le genre de personne nuisible à la morale Aristotélicienne. J'assumais mes actes avec force et conviction. Aucun remords ne venait perturber mon esprit. Je dois même avouer que l'idée même de mes perversions m’excitait comme jamais rien ne l'avait fait auparavant. Un mélange de sentiment intense.
Voire la vie s’échapper dans les yeux de mes victimes étaient comme un orgasme cérébral. Celui que l'ont ne peut connaître avec un homme. Celui que l'ont ne peut partager qu'avec le Très Haut ; la jouissance suprême.


Il y à quelques jours, je suis allé dans l’église de Rouen. Ce fut pour moi comme une révélation. Toutes les sculptures de démons semblaient me regarder, me fixer, me parler, me demander quelque chose. Mais ça, je vous l’expliquerais tout à l'heure.


Désormais, le meurtre d'innocent existe dans ma tête, je n'ai plus qu'à l'accomplir, exactement comme ceux que j'ai commis depuis quelque semaine.
Pourtant cette fois ci je voulais plus d'excitation encore, une âme pure me procurera sans doute une jouissance encore jamais égalée. C'est pour cela que j'ai décidé de ne pas succomber à mes pulsions et de ne plus improviser. Mon plan était clair dans mon esprit.


Hier j'ai fait envoyer un pli à Rogue, le Curé de l’église de Rouen. J'ai payé un gamin lui demandant de lui donner le message contre 5 deniers. Je suis resté très vague. Je ne veux pas laisser de trace. Je sais que l’autorité judiciaire cherche un coupable. Ma quête vers la jouissance doit se poursuivre jusqu'à mon but ultime ; la sanctification de mon Maître, la libération de mon âme.


(22 ème Jour d'aout 1460, 11 heures)


Les rues de Rouen sont en ébullition. Les gens de Rouen se ruent tous vers le marché avant la grande chaleur pour faire leurs commissions. Je suis certaine de ne pas faire de mauvaise rencontre à cette heure.
Le curé doit déjà être en train de m'attendre. Je dois avoir un peu de retard. Je me dépêche de rentre dans la majestueuse église. Les bancs sont tous alignés comme des soldats en direction de l’hôtel. Comme prévue, elle est desserte. Pas une ombre, personne. Je me dirige vers la cabine de confession, il n'y a personne.
Parcourant à pas de félins les longues allées arquées. Un bruit sourd se laisse entendre dans une salle adjacente. Je suppose que le Curé est parti dans cette pièce. Je m'approche de la petite porte de bois sculptée en posant mon oreille.
En effet il est à l’intérieur de la Sacristie. Je pose ma main sur le levier espérant ne pas faire un bruit et le surprendre. L'excitation commence à se faire ressentir au fil des secondes qui passent.

J'entre dans la pièce. Rogue est là, seul en train d’écrire, me tournant le dos, comme dans le plan que j'ai établit. Sa longue chevelure noir est transcendante sur sa tenue. C'est bien lui, il n'y à pas de doute. Je m'approche doucement. Ma respiration est chronométrée. Chacun de mes mouvements sont aérien.


Ma main tient déjà la dague que j'ai 'acheté il y a quelques minutes sur le marché. Au fil du temps, je m'approche comme une ombre, une boule dans mon ventre se forme peu à peu, ais ce de la peur ? Je suis comme dans un état second, entre la vie et la mort, les étoiles et le soleil. Mes poils sont tous dressé. La sacristie est sombre.
Seul une petite fenêtre aux vitraux jaunes et verts l'éclaire. L'air frais caresse ma peau, il ne pourrait y avoir endroit sur cette Terre plus agréable pour faire ce que je m’apprête à faire. Toutes les conditions sont réunies.
Je suis maintenant dans son dos, à quelques centimètres de lui. Ca y est, j'y suis enfin, au bord de mon but. Il est à moi, je le possède, plus rien ne pourra changer la situation. Je lui murmure avec un sourire sur les lèvres:



« Pardonnez moi mon Père, car j'ai pêché... »


D'un coup franc est sec, j’enfonce ma dague avec puissance entre ses cotes sous son omoplate droit. Le bruit de la lame est comme une musique festive pour moi.
Le déchirement des chairs, le passage entre les os...je décompose chaque son, les analyses, espérant qu'ils restent imprimés dans ma tête comme dans un livre.
La seconde suivante, j'attrape son col abandonnant la dague en son corps et le tire en arrière le faisant tomber au sol et expulsant la sa chaise au passage.
Dans ses moments là, ma force est décuplée.
Je suis comme possédée par une force étrange que je ne sais contrôler. La toute puissance, mes gestes sont cependant faits avec réflexion, étudiés minutieusement, ne laissant aucunes chances à ma proie de s'en sortir.



Il est là gisant sur le sol tel un rat succombant à un coup de pioche. Je me positionne jambes encartés pour profiter de son agonie. Je veux le voire libérer son dernier souffle de vie. Je veux voire la mort dans ses yeux. Je me baisse à califourchon, sa chaleur m'envahit, je dois croiser son regard à tout prix ! J'ai l'impression de tout connaitre de lui, de voire son âme. Sa vie fut belle, son combat juste et intense. Sa famille, ses amie, sa femme ses enfants. Il sera sans l'ombre d'un doute pleuré...et à juste titre. Cette homme est grand n'en sera que plus grande ma jouissance.


Ses poumons son très certainement percés, il s’étouffe de son propre sang, une trainée s’écoule déjà de sa bouche coulant sur le sol. Ses yeux, son regard intense, sa vie m’appartiens, je suis sa libératrice, j'explose intérieurement.
Ses pupilles diminue de taille peu à peu, leurs derniers souffles s'expriment ainsi l'angoisse qui naît des inquiétantes étrangetés dont s'accompagnent les passages de la civilisation à la sauvagerie, de l'enfance à l'état adulte, de la vie à la mort.
Leurs souvenirs, les bonheurs leurs joie, leurs peines. C'est ainsi que je me nourris, de la libération de mon âme, volant les âmes. Il ne fut que quelques minutes pour que l'homme sur lequel j’étais succombe à sa blessure. Cette fois ci, rien de sexuel, je savais que c'était un homme bien, je l'ai lu dans son regard.


Dernière confession 12082108110874432


Je relevai la tête vers le mur. Une étrange ombre c'était dessinée sur le mur. Une tête étrange. Serais-je arrivée à mon but ? Dans un instant d'espoir, de plénitude, ma tête tourna instinctivement vers la fenêtre, c'était le chat noir qui me suivait.
Il m'observait de ses yeux d'or, sa robe noire était comme parsemée de mille pierres précieuses. Veux t il me parler, est ce l'incarnation de mon Maitre, du Démon ?


Sans cris ni regard, je ne sais que faire. Il est là m'observe. Dans un instant d'hésitation, je ne sut plus quoi faire, partir ?


Je suis restée ici, fixe à lire dans ses yeux. Un instant plus tard, un bruit se fait entendre dans l’église, quelqu'un est certainement arrivé, je tourne ma tête vers la porte, elle est fermée, je devais agir. Ma tête se retourne alors vers la petite fenetre, à mon plus grand étonnement, plus rien, personne, le chat est partit.
Je pris une goute du sang de rogue sur mon index et dessina une croix sur son front, laissant une marque de moi puis, partit rapidement par la petite fenêtre avant de me faire démasquer.



[hrp]RP fermé sauf sur demande[/hrp]

Rogue8 a écrit:[rp]
Plongé dans son travail, Rogue n'entendit pas l'intruse se glisser derrière lui, mais soudain entendu une voix murmurer derrière lui.

« Pardonnez moi mon Père, car j'ai pêché... »

Mais avant qu'il n'ai même le temps de commencer à se retourner une douleur effroyable pénétra son dos et se glisser vivement de plus en plus loin en lui.

Le choc était tel que son cri ne parvint même pas à franchir ses lèvres qui s'ouvrirent de plus en plus en un hurlement silencieux, en même temps que la lame entrait de plus en plus en lui.

Avant qu'il est même pu réaliser plus avant ce qui venait de lui arriver une force inconnue le bascula de sa chaise le faisant choir violemment sur le sol augmentant encore sa souffrance et son désarroi.

Cette douleur, inconnue jusque là, oblitérait en lui toute pensée censée et seul une supplication universelle vers le Très-Haut, vers Jen, vers n'importe qui pouvant l'aider tournait dans sa tête sans qu'il ne puisse émettre le moindre son tant cette intrusion dans son être bloquait tout son corps.

Et comme une réponse, une présence là, avec lui, le surplombant, une aide ? Son regard n'arrivait plus à se focaliser et il ne vit d'abord qu'une forme, puis une silhouette. Ne sachant qui il regardait ainsi, il essaya de mander par le regard une silencieuse demande d'aide et d'explication.
Il était terrassé autant par la surprise et l'incompréhension que par le métal désormais planté dans son dos.

Sous ce choc il n'a pas encore compris qu'il était en train de mourir ! Ses souvenirs se bousculent autant que ces questions sur ce qui vient de lui arriver et toujours cette forme au dessus de lui que son cerveau refuse de lui montrer clairement.

Insidieusement une chaleur surprenante était en train de remonter dans sa gorge faisant contraste avec la fraicheur du carrelage.
Un liquide glissant doucement était en train de remonter vers sa bouche, oui il connaissait ce gout, enfin une réponse, une explication à ce qui se passait ! Du sang !
Soudain ses pensées s’éclaircirent, il comprenait enfin ce qui se passait, il était donc en train de mourir !?!

Bizarrement, le fait de comprendre que sa mort arrivait l'apaisa, faisant passer l'immense douleur au second plan son cerveau redevenait rationnel et il comprit qu'il venait d'être poignardé, là dans son église.
Alors que de nouvelles questions inutiles venaient instantanément tarauder son retour de lucidité, il vit la silhouette devenir moins flou et en même temps se pencher vers lui.

Une femme, inconnue, le regardait intensément d'un regard halluciné dans lequel il lui sembla voir folie, passion et violence autant que tendresse et respect.
Sous ce regard perçant qui le fixait sans ciller il sentit sa conscience le quitter.
Il n'avait même plus la force de sa curiosité habituelle et réalisa avec un étrange détachement qu'il ne souhaitait même pas savoir ni le qui ni le pourquoi de cet assassinat. Ses pensées se tournait déjà vers le Très-Haut et vers la tristesse de quitter sa famille et sa vie.

Les souvenirs lui revenait doucement en mémoire en même temps que ces dernières forces le quittaient.
En même temps que le sang remplissait sa gorge et sa bouche, s’étalant ensuite sur le sol, la douleur disparut laissant place à l'acceptation de son destin brutal en se rattachant encore à ses doux souvenirs de son aimée, de leur rencontre, de leur amour, de l'arrivée de leurs deux enfants, se mêlant à tout cela il revoyait aussi ses amis, les connaissances en une série confuse de flashs successifs, de visages remontant du passé et se mélangeant en un rappel de ses rencontres qui avait finallement fait sa vie.

Puis comme pour confirmer cette étrange apaisement il sentit l'inconnue le signer sur le front comme pour le bénir et aider son passage avant de s'éloigner et de repartir dans le brouillard pendant qu'il essayait encore de se raccrocher à cette vie pour profiter une dernière fois de tous ces bons moments avant de les quitter définitivement.[/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 23 Aoû - 19:41

[rp]Domaine de Creullet

Toute la nuit Jenjitai avait eu un sommeil agité, sans pouvoir définir pourquoi, elle tournait et tournait dans le lit, pour finir par se lever tellement l'angoisse qu'elle ressentait était forte
Elle se leva doucement pour ne point réveiller son époux, se dirigea vers la chambre des enfants, tout d'abord celle de son fils, elle s’approcha, inquiète, mais il dormait paisiblement
Puis celle de sa fille, qui elle aussi dormait et même en souriant
Elle soupira apaisée mais pas entièrement
Elle descendit à la cuisine se servit un grand verre de lait, il était surement très tard ou voir même très tôt, d'un pas lourd elle retourna dans la chambre, déposa un baiser sur le front de son époux puis se recoucha
Encore certainement une heure ou deux avant de s'endormir épuisée


[Le lendemain]

Le domaine était silencieux, un oiseau tapait à la fenêtre de la chambre des parents
Jenjitai ouvrit les yeux, tourna légèrement la tête, son mari n'était plus dans le lit, mais qu'elle heure était il donc ?
Il était déjà partit comme cela lui arrivait souvent, l'église lui prenait tout son temps
L'oiseau tapait encore et encore, Jen sourit, se leva lourdement la nuit avait été très courte et peuplée de rêves étranges, elle n'avait pas vraiment eu le sommeil réparateur
Elle ouvrit la fenêtre et l'oiseau s’envola, il faisait chaud, il devait déjà se faire tard
Elle enfila une robe légère, en passant devant le meuble près de la porte elle trouva un mot de son époux
Toujours attentionné et prévenant, quel bon mari faisait il ...


Ma bien aimée

Je dois partir tôt, mais avant de partir j'ai déposé un léger baiser sur tes lèvres pour ne pas te réveiller, il m'a semblé que tu as eu une nuit agitée
Je serais de retour pour midi, mais ne sachant pas combien de temps cela me prendra, une confession on ne sait jamais cela peut être long, ne m'attendez pas pour le repas

Ton époux qui t'aime


Sourire, avant de glisser le mot dans sa poche, elle y déposa un baiser
Son estomac était noué, mais que lui arrivait-il ? ..
La faim sans doute
Direction la cuisine, elle y retrouva Louisette qui préparait un pain, une bonne odeur envahissait la cuisine


"Bonjour Louisette, monsieur est t il rentré ? Quelle heure est-il ? Ou sont les enfants ? "[/rp]

Louisette était à la préparation du pain , les enfants jouaient dehors , dame Jen dormait encore, elle n'était pas tellement rassurée , c'était bien rare
Elle et monsieur se levait généralement tôt et avait instauré une discipline , toujours déjeuner avec les enfants
Madame serait elle malade ? et monsieur qui était partit bien tôt avant même toute la maisonnée , étrange pensa t elle
Il était bientôt l'heure du repas de midi , souvent elle allait regarder dehors pour se rassurer que les enfants ne s'éloignent point trop
La porte s'ouvrit , elle fit un bond , plongée dans ses pensées elle n'avait rien entendu

Dame Jen se trouvait devant elle , pâle , les yeux cernés , elle fronça les sourcils ... se demandait vraiment ce qui se passait


"Bonjour Louisette, monsieur est t il rentré ? Quelle heure est-il ? Ou sont les enfants ? "

Non m'dame, les enfants jouent dehors , monsieur non pas encore.. l'ai même po vu ce matin il a du partir bonne heure
Il est bientôt midi m'dame , l'heure du repas
Dites ... z'allez bien m'dame , zêtes bien pâle, zêtes malade m'dame ?


[rp]
Non m'dame, les enfants jouent dehors , monsieur non pas encore.. l'ai même po vu ce matin il a du partir bonne heure
Il est bientôt midi m'dame , l'heure du repas
Dites ... z'allez bien m'dame , zêtes bien pâle, zêtes malade m'dame ?

Jen réfléchit , allait elle attendre son époux, elle sortit le mot de sa poche et le relit encore une fois

"J'ai très mal dormit , monsieur ne rentrera sans doute pas manger , je vais chercher les enfants , sert nous à manger , ensuite j'irais voir à l'écurie si il a prit son cheval"

Elle sortit chercher ses enfants, Tiphaine était assise par terre son frère sur les genoux lui racontait une histoire, un grand bonheur l'envahit et effaça d'un seul coup son angoisse

Elle prit place à leurs côtés , écoutait la fin de l'histoire qu'elle trouvait très jolie

"Ma fille tu as un don je te l'assure comme ta maman , je suis sûre que tu réussiras dans la vie , merci de t'occuper ainsi de ton petit frère "


Tiphaine sourit à sa maman , mais fut inquiète de sa pâleur

"Ahh merci maman , bonjour , tu vas bien ? "

"Oui mon ange , maman a tout simplement mal dormit , venez nous allons manger , ensuite vous irez faire la sieste maman a des choses à faire

Le repas fut pris, Jenjitai avait mangé très peu , elle quitta la pièce en n'oubliant pas de demander à Louissette de s'occuper des enfants
Elle prit le chemin de l'écurie, le cheval de son époux n'était pas là , elle en déduit donc qu'il était bien partit avec lui
Un petit repos ne lui ferait pas de mal , elle se rendit au salon , fit une sieste bien méritée
Au réveil, se rendit à la bibliothèque la ou son mari devait se rendre à chaque fois qu'il rentrait au domaine

Personne , la fin de l'après midi était entamée , son coeur se serra une nouvelle fois , rien n'était normal aujourd'hui
A nouveau elle pria Louisette de se charger de la maison et des enfants , prit son cheval et la direction de l'église

Arrivée devant le parvis elle aperçut foudroyant , le cheval était là , donc son époux aussi
Elle entra dans l'église , personne , silencieusement elle se dirigea vers la sacristie pas un bruit , un silence de mort
Quelques pas encore ... puis une forme sur le sol


ROGUE ?

Elle se précipita , son mari gisait sur le sol dans une marre de sang

Mon dieu mais .... mon amour ... mon amour

Non ce n'était pas possible , elle tomba sur le sol , prit son mari dans les bras , sentit un liquide froid envahir ses bras

Mon amour , je t'en prie répond moi ....

Un hurlement se fit entendre , un cri de bête

NOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
AU SECOURSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
A MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
[/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 23 Aoû - 19:43

Un villageois qui passait devant l'église entendit un cri , un appel au secours
Il entra en courant à l'intérieur qui pouvait donc appeler de la sorte
Ce cri était effrayant , horrible
Puis des pleurs des lamentations , ils venaient du fond de l'église , la sacristie , il courut
Une vision d'horreur , la diaconesse à genoux sur le sol tenant le sacristain Rogue dans les bras , entouré tous deux dans une marre de sang


"M'dame , m'dame , bougez pas je vais chercher de l'aide , j'arrive de suite "


Il courut comme jamais qui pouvait il appeler... Il ne connaissait aucun médicastre , à part .... oserait il ?
Le cheval devant la porte ... surement on ne lui en voudrait pas , il le prit et galopa à toute allure vers le château , le pont levis était levé grâce au ciel il vit un garde et lui cria


" VITEEEEE , PREVENEZ SA GRACE ALIZARINE UN MALHEUR EST ARRIVE A L EGLISE DE ROUEN , VITEEE , DITES LUI JENJITAI , ROGUE"

Puis demi tour aussi vite , arrivé à nouveau devant le parvis descendit du cheval et accourut à nouveau dans la sacristie

"Dame , j'ai demandé du secours , on arrive , oh... Tout Puissant "

Il s'avança voulut lever dame Jenjitai en lui disant
Venez dame vous asseoir

Des yeux hagards se levèrent vers lui puis des paroles incohérentes

"Il dort ... voyez comme il dort ... mon amour , mon bien aimé ... laissez moi je vais le bercer il doit se reposer ... laissez moi "

Puis de voir la dame bercer son époux en chantonnant une chanson , elle avait perdu la raison sans doute , pourvu que le medicastre arrive vite, non pas pour le sacristain qui était il en était sur passé de vie à trépas mais pour cette pauvre femme

[rp]
Venez dame vous asseoir

Comme dans un rêve elle entendit ses mots puis vit des choses étranges , une musique , des moines et chanta en berçant son bien aimé plus rien autour d'elle n'existait

SON REVE[/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Dim 26 Aoû - 19:09

Alizarine a écrit:[rp]Elle n'était pas d'une humeur joyeuse. La régente avait complètement perdu les pédales . Elle en était a écrire des lettres puisqu'elle n'était plus procureur quand un cri se fit entendre dans les couloirs.On criait son nom. Etrange il ne s'agissait pas du tyran de Lisieux non c'était une voix d'homme et il semblait plus en détresse qu'autre chose. Prenant un gourdin au cas ou elle s'avança jusqu'à la porte de son bureau et découvrit le garde, le message bref elle découvrit que cela avait a faire avec la Normandie. Avec les Normands ou du moins avec l'un deux.
Cela fut largement suffisant pour elle pour qu'elle agisse. Il était rare qu'on fasse appel a elle comme médicastre. Elle avait fait diverses formations mais avait toujours refusé d'exercer pour d'autres que sa famille. Néanmoins pour Jenjitai elle ferait une exception. Elle prit donc le matériel et partit rapidement vers l'église de Rouen.
Une fois dans l'église le spectacle qu'elle découvrit lui fit ralentir le pas. Un instant un bref instant elle resta la bras ballant . Puis elle se reprit et avança rapidement en s'agenouillant auprès de Rogue. La flaque de sang laissait peu de place a l'espoir.
Sa main se pose alors sur le bras de Jenjitai et sa voix prit les inflexions sévères et sur qu'elle pouvait avoir quand elle devait convaincre.

Jenjitai laisses moi examiner Rogue. Aller Jenjitai donnes moi quelques minutes.[/rp]

[rp]
Jenjitai laisses moi examiner Rogue. Aller Jenjitai donnes moi quelques minutes.

Une voix dans la brume , une voix ferme qu'elle reconnut au bout de quelques minutes

Examiner disait elle , oui examiner .... il le fallait son époux était blessé
Elle leva les yeux


"Lizie ... Lizie ... sauve le je t'en prie... "

Puis de poser son époux sur le sol , elle ne se leva point mais recula sur ses genoux pour laisser place au médiscastre qu'elle connaissait depuis longtemps et en laquelle elle avait toute confiance[/rp]

[rp]Le médicastre était enfin arrivé , il lisait sur son visage qu'il n'y avait plus rien à faire
Il sortit doucement de la sacristie

"Dame, si vous avez besoin de moi je ne suis pas loin"
[/rp]

Alizarine a écrit:[rp]Le sauver?
Hochant la tête et prevoyant le pire elle chercha le poul de Rogue. Rien. La respiration? Même pas un petit sifflement. Elle se pencha a nouveau au dessus du torse de l'homme la tête penché l'oreille quasiment collé a la bouche pour entendre ne serait ce qu'un mini souffle ou pour voir bouger.
Elle le fit alors basculer sur le côté les mains poisseuses du sang de Rogue la firent glisser un peu.
Une fois la plaie visible Lizie compris que c'était fini. Tous ses talents ne serait guère utile.

Rogue était mort.

Elle leva alors son visage vers le villageois qui sortit. Il valait mieux vu la nouvelle qu'elle allait devoir annoncer. Avec toute la délicatesse qu'elle pouvait Lizie mit a nouveau Rogue sur le dos et lui croisa les mains. Tout ce temps elle n'avait pas regardé Jenjitai et quand son regard se posa sur celle ci elle se rendit compte qu'elle avait a nouveau une amie en deuil de son époux. Après Mabelle et Matouminou c'était au tour de Jenjitai. C'était si injuste que ce soit eux .
Elle se leva marcha jusqu'à Jenjitai et la pris dans ses bras pour la bercer comme elle le faisait quand elle était arrivé.
Ce fut alors le moment de prononcer les mots. Elle avait compris bien sur mais les mots avaient un autre poid.

Jenjitai, je ne peux plus rien faire. Rogue est .. partit.


Le rayon de soleil qui atteignait l'église disparu, un froid immense semblait s'être abattu sur le bâtiment.Une bourrasque dehors fit claquer la porte de l'église. Cela était il le signe annonciateur d'une tempête de toute autre nature?[/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Dim 26 Aoû - 19:10

[rp]Jen regardait faire Alizarine , ses gestes était précis , mais pas grand chose ne fut fait, c'est alors qu'elle se leva rapidement les yeux hagards , son sang se glaça , ses veines semblaient devenir de la glace, son coeur prêt à exploser

Doucement.. la rude , la dure comme on l'appelait avait dans ses yeux une infinie douceur et tendresse , son amitié était présente , plus rien à voir avec la personne rigide , sérieuse et implacable dans son travail

Elle l'a prit dans ses bras , l'ex diaconesse avait comprit avant même d'entendre ses paroles

Jenjitai, je ne peux plus rien faire. Rogue est .. partit.

Jen se sentit vide de tous sentiments , les larmes ne venaient même pas

D'une voix rauque elle eut le courage de lui répondre


"Merci Lizie , merci ... "

Puis lentement, sortit de la sacristie , se dirigea vers la statue d'Aristote
Se planta devant


"Mes parents trop tôt, massacrés honteusement, mes meilleurs amis , et maintenant mon mari
La créature Sans Nom est plus forte que toi , bien plus forte , tu n'es rien plus rien pour moi et le Tout Puissant non plus
JE TE HAIS , JE VOUS HAIS TOUS "


Elle se saisit de sa statue et la jeta par terre , la brisa en milles morceaux , continua son chemin , une par une toutes les statues furent brisées
Ensuite elle se saisit d'une torche et mit le feu à l'autel


ALLEZ TOUS EN ENFER

Elle resta devant l'autel en espérant que tout brûle , elle avec
Comment pourrait elle vivre sans son époux
Presque dix ans de bonheur, sans une discorde, sans un nuage
On lui avait pris l'homme de sa vie, le père de ses enfants , un homme généreux, attentionné , toujours d'humeur égale
Il avait servit le Tout Puissant même au dépend de sa vie et elle aussi
Non cela ne pouvait être accepté non ...
[/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 30 Aoû - 18:56

[rp]La porte de la sacristie s'ouvrit , l'homme vit une ombre en sortir , car cette femme n'avait plus rien d'humain
Il l'a regardait pétrifié sans pouvoir bouger , et ce qu'elle fit par la suite le figea sur place , il en savait que faire , que faire dans ses moments là...
Elle brisa toutes les statues , criait , blasphémait ...
Puis elle mit le feu à l'autel
La comme un ressort il comprit que si il ne faisait rien elle brûlerait elle aussi


"Dame , dame je vous en supplie venez , sortons

DAME ALIZARINE , AU FEU.... IL FAUT SORTIR"

Tout s'embrasait à grande vitesse , il empoigna dame Jenjitai et sortit sur le parvis de l'église cria de toutes ses forces

AU FEU AU FEU L'EGLISE BRULE[/rp]

Anna_clara a écrit:Anna se trouvait dans son bureau de Tribun, à la mairie, plongée dans ses registres, consignant les arrivées comme tous les dimanches. Dans le silence de cette chaude journée d'été, sa plume glissait sur le vélin, précise, nette. Elle souffla sur l'encre pour la faire sécher, l'esprit un peu lointain.


AU FEU AU FEU L'EGLISE BRULE

Le cri déchira l'air lourd, et arriva atténué à travers les carreaux de la fenêtre. Elle leva la tête, fronça les sourcils. Avait elle bien entendu ? Le feu...? L'église...? Incrédule, elle se dirigea calmement vers la croisée et l'ouvrit en grand, se penchant par-dessus le garde-corps.

Le spectacle qui s'offrit à elle la laissa stupéfaite : sur le parvis qui faisait face à la mairie, un homme entraînait une Jenjitai méconnaissable qui hurlait et se débattait, tandis qu'une fumée noire et épaisse s'échappait du bâtiment sacré, par les portes restées ouvertes.

Anna ne mit qu'un court instant à se ressaisir. Le tocsin !!!
Elle se précipita vers son bureau, ouvrit chaque tiroir à la recherche des clefs de la tour principale, donnant accès à l'horloge et aux cloches publiques. Premier, deuxième... enfin, elle trouva le précieux trousseau. Elle s'en empara, sortit en trombe de la pièce, et courut de toute la force de ses jambes à travers le couloir. Passant devant le bureau du Maire resté ouvert, elle s'arrêta le temps de crier :

HELMAAAAAA !!! L'Eglise brûle ! On a besoin d'aide !

N'attendant pas de réponse, elle poursuivit sa course et monta quatre à quatre les marches de la tour.

Face à la porte close, elle essaya une à une, fébrile, essoufflée, les clefs dont aucune ne semblait ouvrir. Elle retint un juron. Pourquoi fallait il toujours que ce soit dans ces circonstances que l'on ne trouve jamais la bonne ??

Un bruit sec dans la serrure... enfin !! Elle accéda à la cloche de la mairie. Heureusement qu'elle était là, celles de l'Eglise étaient probablement hors de portée.
Sa main se crispa sur la corde, elle tira de toutes ses forces, une première fois. Puis une seconde. Chaque son se détachait avec netteté, assourdissant. Le coeur battant elle accéléra le ryhtme, sonnant à toute volée et emplissant l'air de son appel angoissant.


[rp]
"Dame , dame je vous en supplie venez , sortons

DAME ALIZARINE , AU FEU.... IL FAUT SORTIR"

Elle ne sut comment mais elle se retrouva dehors sur la parvis , un homme l'entourait de ses bras pour l'empêcher de retourner dans l'église

Elle glissa sur le sol , les yeux hagards, on ne pouvait y voir que les flammes , ses pupilles étaient dilatées , noires plus aucune vie dans son regard
Elle se balança d'avant en arrière en chantonnant une berceuse , se revoyant avec son époux dans les bras , il était son enfant à ce moment précis
Il valait mieux sans cela elle sentait bien que sa raison lui échappait


Berceuse[/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 30 Aoû - 18:57

Rogue8 a écrit:[rp]
Alors que ces forces finissaient de l'abandonner il essayait de revenir, de lutter contre ce flot sanguin qui l'envahissait l’empêchant de respirer mais il n'avait même plus la force de tousser, d'expulser pour laisser passer un peu plus d'air.

Il lui semblait maintenant percevoir des présences autour de lui. L’assassin était elle revenue ? On le bougeait mais il était déjà si loin ... sa Jen était-elle là ? Le plus dur était de la quitter ainsi sans un adieu alors que le Très-haut semblait désormais l'appeler à lui !

Son envie de rester ici bas auprès de ses proches, de s'accrocher à cette vie était-elle un blasphème ?

Mais c'était si dur, il lui semblait déjà être figé et mort bien que toujours souffrant puis, soudain, en un immense soulagement la souffrance reflua, la gêne dans sa gorge disparut.

Il profita quelques secondes de cet apaisement bienvenu puis il essaya de se redresser, de se relever.
A sa grande surprise il le fit sans aucun effort ni douleur et regarda alors autour de lui.
Son étonnement augmenta encore quand il aperçut sa dépouille, allongé sur le dos les mains croisés et baignant dans le sang

Ainsi c'était fini, il était mort, séparé de son corps et le regardant comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre.

Il se pencha, voulant poser la main sur sa propre poitrine mais sa main traversa son corps ...

Après un moment d'effarement il réalisa qu'il était désormais un esprit, un fantôme, une ombre parmi les vivants.

Mais ou était donc le paradis solaire ? Ou l'enfer sélène ? Et le jugement ? Le choix de la Résurrection ? Pourquoi était-il resté là dans sa sacristie ??

Alors qu'il se posait toutes ses questions il réalisa le tumulte dans l'église, des cris, des craquements et réalisa que son église était la proie des flammes.
Il se remémora alors son agression, cette femme qui l'avait poignardé, avait-elle aussi mis le fin à la maison du Très_Haut ?
[/rp]

Wouchi a écrit:Wouchi marchait tête basse à travers les chemins de Rouen rêvassant comme à son habitude, lorsque des cris retentirent non loin suivis du tintement intempestif de la cloche de l'église, elle se ressaisit aussitôt comprenant qu'il devait se passer quelque chose de grave.

Elle pressa le pas puis se mit à courir du côté de l'église, quelle ne fût pas sa stupeur à la vue du spectacle de flammes qui s'imposait à elle, elle étouffa un cri, regarda autour d'elle rapidement, jaugea la situation à vitesse éclair et courut ameuter les commerçants, les habitants aux alentours en criant :


- viiiite tous prenez des seaux d'eau, l'église prend feu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! je vais au ruisseau faisons une chaine!!!!

Ce faisant, elle attrapa le premier seau à sa portée et courut au petit ruisseau, haletant au possible elle remplit le seau et le passa aussitôt à un boucher qui la suivait de près, les gens aux alentours couraient de toutes leurs jambes apportant seaux, écuelles, gamelles, bassines, elle laissa sa place à un des maraichers et courut de toutes ses jambes à l'église, elle attrapa au vol un tissu qui trainait sur une charrette s'en couvrit entièrement et pénétra dans l'église sans même avoir remarqué Jenjitai sur le parvis

- il y a quelqu'un????? hé hoooooooooooo quelqu'un m'entend?????

Mabelle a écrit:Mabelle sautillait presque en allant au marché, tellement son coeur était plein d'allégresse depuis son retour du couvent. Les yeux rivés au ciel à parcourir les nuages ondulants, elle chantonnait, toujours dans l'optique de ne plus se morfondre sur son coeur une nouvelle fois malmené...mais de se concentrer sur ceux qui le chérissaient, notamment ses amis rouennais et sa tavernière préférée, Floralise, qui lui avait tant manqué.

Cependant son enthousiasme fut très vite interrompu :


Wouchi a écrit:- viiiite tous prenez des seaux d'eau, l'église prend feu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! je vais au ruisseau faisons une chaine!!!!

- il y a quelqu'un????? hé hoooooooooooo quelqu'un m'entend?????

Elle stoppa son élan puis se tourna vers la voix et se figea à la vue des flammes. Soudain, elle attrapa un seau près d'un étal, souleva ses jupons et se mit à courir vers Wouchi en parcourant des yeux la distance entre l'église et la rivière.
Enfin, elle se joint à la jeune femme, en criant à l'aide à son tour, pour ameuter tous les villageois disponibles.
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 30 Aoû - 18:59

Alizarine a écrit:[rp]L'ardente était folle de rage. D'abord elle avait du maitriser Jenjitai qui avait complètement perdu la raison pendant un moment au point de mettre le feu et maintenant ça!!

Pendant un moment elle avait vu tant de douleur dans ce regard qu'elle avait cru que Jenjitai ne se relèverait pas et resterait un peu amorphe dans l'église. Mais la haine , la rage l'avait saisi et elle avait du avec l'aide d'un villageois sortir de toute urgence de l'église.
Mais voila que les villageois faisaient la chaine pour tenter de retenir les flammes et Jenjitai qui était retourné dans son monde en chantonnant une berceuse. Le spectacle la fit détourner les yeux un instant voir ainsi cette femme a terre lui déchirait le coeur.

Quand son regard vint a nouveau se poser sur l'église c'est la que son regard s'alluma et flamba comme l'ardente pouvait le faire. Comme si elle en avait pas assez a gérer Jenjitai , ce qu'elle jugea être une folle était entré dans l'église au milieu des flammes.

Lui courant après elle la repéra au milieu de l'église un tissus lui couvrant la tête. Mais parbleu a quoi cela lui serait utile si le toit de l'église lui tomber dessus. La colère décuplant ses forces, mais la fumée la faisant tousser elle attrapa la femme par le col et la secoua.

PARBLEU
* tousse* Vous avez PERDU LA TÊTE!!! Faut sortir* tousse *MAINTENANT!!!

A elles deux il était impossible de soulever le corps d'un homme mort. Et c'était trois corps qu'on allait retrouver au matin si elles restaient ici une minute de plus.

Lizie leva les yeux vers la charpente, déjà celle ci commencer a craquer de manière effrayante.
Poussant la femme vers la porte et s'étouffant a moitié elle lui fit signe de courir. Les amabilités ça serait pour plus tard.[/rp]

Wouchi a écrit:Wouchi avait rejoint le milieu de l'église péniblement, elle ne voyait rien tant ses yeux la brûlaient, une quinte de toux la gagna, elle comprit que ce qu'elle faisait ne servait hélas à rien et s’apprêtait à faire demi tour lorsque une force la happa via son col

PARBLEU * tousse* Vous avez PERDU LA TÊTE!!! Faut sortir* tousse *MAINTENANT!!!


Wouchi essaya de repérer tant bien que mal la personne qui venait de la saisir mais dût baisser les yeux tant la fumée les lui piquait et c'est là qu'elle entrevit un corps ensanglanté, son premier geste fût de se baisser mais la personne la pressa de sortir sans lui laisser le temps de réagir, de plus elle commençait réellement à étouffer, alors ni une ni deux elle courut vers la sortie peu enclin à réfléchir rationnellement

Wouchi sortit en toussant et crachant ayant tout le mal du monde à reprendre une respiration normale, elle plissa les yeux et reconnu Alizarine. Elle tenta de parler mais ne parvint qu'à tousser longuement, son regard dévia un instant et là elle la vit, Jenjitai était recroquevillée sur elle même chantant une berceuse.

Son regard passa de Alizarine à Jenjitai, de Jenjitai à Alizarine, malgré la chaleur, elle se sentit subitement glacée.

Anna_clara a écrit:Anna n'en finissait plus de secouer la corde de la cloche qui lançait son cri d'alerte à travers la campagne, les faubourgs, les ruelles de la ville. Il se répandait, s'insinuait au coeur des maisons, dans les tavernes, sur la place du marché.

Rouen, ton Eglise brûle !!

L'incendie devenait grondement. Depuis l'extérieur, on entendait la charpente craquer, les éléments tomber un à un dans un fracas monstrueux. La fumée envahissait l'espace, épaisse, noire, rien ne semblait l'arrêter. Elle piquait les yeux et faisait tousser, à plusieurs rues alentour. De très loin, on pouvait apercevoir les flammes qui avaient à présent gagné la tour du clocher, léchant les poutres et les pierres, dans une caresse destructrice. Plus personne ne pouvait ignorer le drame qui se déroulait au coeur sacré de la Cité.

Anna lâcha la corde, puis se précipita hors de la mairie pour se joindre à la chaîne qui s'était formée. La confusion, le brouhaha des voix qui fusaient de part et d'autre sur le parvis, traduisaient la peur qui s'était emparée de tous. Les seaux lourds se transmettaient de main en main, emplis de cette eau salvatrice que l'on répandait avec l'espoir d'épargner des vies, de sauver quelques pierres, quelques objets sacrés...

Réfléchir au pourquoi, au comment, n'était d'aucun secours. Seule comptait à présent l'action qui devait empêcher le feu de gagner le reste des bâtiments.

Avec l'énergie du désespoir, Anna lança le contenu de son premier seau à la base des flammes maudites.

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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 30 Aoû - 19:00

Aude_feu a écrit:Dernière confession 120829053419825622(Une voix vers la repentance)



Aude n'était pas loin de l'Eglise, elle attendait là, seule, réfléchissant à ses actions.
Son cœur était lourd en ce jour ou elle mit fin à la vie du sacristain.
Ses sentiments se mélangeaient.
Était-elle vraiment l'incarnation du tout ou l'incarnation du rien ? Les paroles qui trottaient dans son esprit embrumé étaient t elle réelles ou seulement le fruit de son imagination ? Elle pensait, songeait à sa vie, ce quelle aurait été si elle n'avait pas tant souffert dans son jeune âge.


Les images la torturaient. Elle revoyait son tuteur, se chien profiter de son corps pur sans aucune défense.


Les yeux tournés vers le ciel, elle aperçut l'ombre de la lune, une ombre blanche dans le ciel immaculé de bleu. Serais ce ici sa dernière demeure ? Une vague étendue, blanche, ou le froid et seul maitre à bord, ou la souffrance perdurait.
Une prise de conscience la torturait alors, lui lançant comme des impulsions dans le corps jusqu'à ce qu'elle entende une femme crier.
Elle entendait ses cris qui retentissaient comme des larmes d’horreur, de rage, de désespoir
.

Aude n'apportait que très peu de crédit à sa vie. Elle ne connaissait pas le bonheur, ni la joie. Lorsque l'on n'a rien, nous n'avons rien à perdre se dit elle morose.
C'est ainsi qu'elle décida de retourner vers l'Eglise. Ses pas étaient rapides et décidés.
Elle s’approcha du parvis et vit une femme à genoux par terre, Dans son regard on n’y voyait que les flammes embraser l’église, elle vit dans son comportement que la douleur lui avait fait perdre la raison
Elle approchait immanquablement de la femme quelle faisait tant souffrir, compris qu’il s’agissait probablement de l’épouse de celui dont elle avait ôté la vie
Les flammes dans l'église étaient déjà puissantes, la chaleur transperçait la peau. Un épais voile de fumé empêchait de voir les détails dans l'édifice et picotait les yeux et les poumons.
Etait ce cela l’enfer ? Une larme s’écoula sur sa joue. Que lui arrivait-elle ? La repentance ? Sans crainte elle s'adressa à cette pauvre femme :



C'est moi, c'est moi qui ai mis fin à la vie du Prêtre. Sans raisons, juste...
Voici l’arme dont je me suis servis , faite en ce que vous voulez


Elle lui tendit le couteau qui avait servit pour ses nombreux meurtres


Elle savait que sa vie était sur le point de se terminer. Comme si, la mort était devant elle. La fureur divine allait s'abattre.
Son fardeau prendrait fin en ce jour, la laissant devant son destin.
Elle faisait souffrir cette femme innocente, déchirait une famille, comme ce que son tortionnaire lui avait fait subir à tant de reprise. Ne méritait pas t elle de mourir à son tour. De mourir comme elle avait tué son tortionnaire, empoissonné puis brulé dans sa propre grange.



Qu’avait-elle à regretter ? La mort du Prêtre mais rien d'autre.
Il y a des gens comme ça, uniquement sur cette terre pour souffrir et faire souffrir. Personne ne peut rien y faire, c'est la vie.
Abandonnée, violée puis torturée, telle était son enfance. Jusqu'au jour ou elle avait décidé de prendre sa vie en main. De prendre LA vie en main.
Les crimes avaient commencé durant ses 14 printemps avec son parrain et son épouse dans la campagne dijonnaise. Elle avait alors pris la fuite à pied vers Troyes puis la Normandie. Sa vie de vengeance avait repris des son installation à Rouen ou elle avait tué une seconde fois. Cet odieux homme qui pensait qu'elle se prostituait alors qu'elle dormait dans la rue sans logis. Puis une troisième fois, le Bordieux, qui prenait les jeunes filles pour des femmes.
Bref, ses crimes étaient motivés. Mais le quatrième ne l'était pas, il serait le dernier. Elle avait son journal intime dans sa besace. Un mot griffonner sur la dernière page.


En ce jour, j'ai tuée gratuitement, sans raisons, écoutant les voix qui raisonnent dans ma tête. Voyant le dernier souffle de vie dans les yeux du sacristain, je me suis aperçue que ma vie n'était que destruction et pêché. Suis je d'origine divine ou démoniaque ?
Le sang sur mes mains me brûle. Je revois chaque seconde de son agonie dans ma mémoire. Je revois son passage de la vie à la mort. Sa lumière dans les yeux. En ais je fais mon martyr ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, JE NE VEUX PLUS.

[rp]Jenjitai n'entendait rien, ne voyait plus rien que son époux dans ses bras le berçant sans fin
Il lui semblait ne plus être de se monde , son corps qui se balançait d'avant en arrière ne lui appartenait plus
Quand sa gorge fut prise de picotements , elle toussa , ce qui l'a fit revenir un peu sur terre, ses yeux se posèrent sur l'église et sur ces gens qui s'agitaient pour éteindre les flammes mais qui avait donc osé s'en prendre à cet édifice sacré
D'un coup la mémoire lui revint , des larmes coulèrent sur ses joues qu'avait elle donc fait ....
Une voix se détacha de tout le brouhaha qui régnait en ce moment autour d'elle


C'est moi, c'est moi qui ai mis fin à la vie du Prêtre. Sans raisons, juste...
Voici l’arme dont je me suis servis , faites en ce que vous voulez

Elle se leva lentement s'approcha de cette femme qui lui parlait , tenait des propos incohérents , comme cela fut il possible , non cela ne le pouvait point
Son regard se plongea dans le sien , elle comprit en saisissant le couteau qu'elle disait vrai
Ce couteau qui avait transpercer son époux au point de lui ôter la vie , cette vie qui pour elle était si précieuse
Elle s'approcha encore de la femme au point d'être très près d'elle de sentir son souffle , le souffle de la Créature Sans Nom
Son regard ne l'a quitta pas , elle sentit que son esprit s'égarait encore
Elle l'entoura de ses bras , la serra contre elle de lui murmurer


"Je te pardonne mon enfant , car qui pardonne sera pardonner un jour"

D'un coup sec et brutal d'une force qu'elle ne fut pas capable un jour d'être dotée , lui enfonça le poignard dans la poitrine
La femme s'écroula , elle s'agenouilla , d'un doigt pris un peu de sang qui s'écoulait déjà à grand flots l'a signa sur son front


"Je te donne l'absolution mon enfant va ..."


Puis de se lever , de la prendre dans ses bras , de monter les marches de l'église et de jeter son corps dans les flammes
De reculer , et d'admirer le spectacle


Mon époux , mon bien aimé te voilà vengé , mais moi que vais je devenir ?

Elle recula encore en sanglotant qu'allait elle donc devenir ...[/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 30 Aoû - 19:02

[rp]Jenjitai n'entendait rien, ne voyait plus rien que son époux dans ses bras le berçant sans fin
Il lui semblait ne plus être de se monde , son corps qui se balançait d'avant en arrière ne lui appartenait plus
Quand sa gorge fut prise de picotements , elle toussa , ce qui l'a fit revenir un peu sur terre, ses yeux se posèrent sur l'église et sur ces gens qui s'agitaient pour éteindre les flammes mais qui avait donc osé s'en prendre à cet édifice sacré
D'un coup la mémoire lui revint , des larmes coulèrent sur ses joues qu'avait elle donc fait ....
Une voix se détacha de tout le brouhaha qui régnait en ce moment autour d'elle


C'est moi, c'est moi qui ai mis fin à la vie du Prêtre. Sans raisons, juste...
Voici l’arme dont je me suis servis , faites en ce que vous voulez

Elle se leva lentement s'approcha de cette femme qui lui parlait , tenait des propos incohérents , comme cela fut il possible , non cela ne le pouvait point
Son regard se plongea dans le sien , elle comprit en saisissant le couteau qu'elle disait vrai
Ce couteau qui avait transpercer son époux au point de lui ôter la vie , cette vie qui pour elle était si précieuse
Elle s'approcha encore de la femme au point d'être très près d'elle de sentir son souffle , le souffle de la Créature Sans Nom
Son regard ne l'a quitta pas , elle sentit que son esprit s'égarait encore
Elle l'entoura de ses bras , la serra contre elle de lui murmurer


"Je te pardonne mon enfant , car qui pardonne sera pardonner un jour"

D'un coup sec et brutal d'une force qu'elle ne fut pas capable un jour d'être dotée , lui enfonça le poignard dans la poitrine
La femme s'écroula , elle s'agenouilla , d'un doigt pris un peu de sang qui s'écoulait déjà à grand flots l'a signa sur son front


"Je te donne l'absolution mon enfant va ..."


Puis de se lever , de la prendre dans ses bras , de monter les marches de l'église et de jeter son corps dans les flammes
De reculer , et d'admirer le spectacle


Mon époux , mon bien aimé te voilà vengé , mais moi que vais je devenir ?

Elle recula encore en sanglotant qu'allait elle donc devenir ...[/rp]

Rogue8 a écrit:[rp]Attiré par le tumulte et l'incendie Rogue, ou plutot ce qu'il était devenu, restait à l'entrée de la sacristie regardant les flammes détruisant son église comme son inconnue avait détruit son corps.

Il mit un moment à réaliser qu'il ne sentait pas la chaleur, que les flammes ne pouvaient rien contre lui.

Voyant les villageois lutter contre l'incendie il se rendit vite compte qu'on ne le voyait pas ... immatériel, invisible, absent du monde des vivants mais parmi eux.

Il traversa lentement la nef assistant impuissant à sa destruction pour finallement atteindre le parvi.


Jen !!

Son coeur se rejouit de la retrouver, de pouvoir la revoir avant de partir vers Son royaume.
Alors qu'il avancait, invisible vers elle il se figea soudain, reconnaissant la femme qui s'approchait d'elle.

Son assassin !! Elle était revenu, non elle ne devait pas s'en prendre à sa Jen !!!

Mais son corps immatériel ne lui obéissait plus et il restait figé à distance.

Il vit les deux femmes s'enlacer, puis soudain il vit le poignard prendre une autre vie !


Oh Jen !! Non!!! NON !!!!

Son crix silencieux s'éleva sans que personne ne puisse l'entendre pendant que l'inconnue s'effondrait à terre.[/rp]

Bouibouinou a écrit:Bouibouinou avait vue des flammes de loin,d'une rapidité incroyable il chevaucha le cheval blanc de la maréchaussée et cavala a travers la plaine comme si le diable courait après,il arriva a l’église en peu de temps et voyant cette horreur quelque femme ce trouver la...pas d'hommes,sortit son corps de la maréchaussée et soufflant dedans tel un fou enragé et pris la direction des femmes et reconnue certaine.... donc sa sœur

Tout va bien mesdames ???

laissez moi vous aider,laissa tomber sa veste bleu,se retroussa ces manches,tel un fou,remplit les sceau a une vitesse folle

Posait mesdames je vais porter les sauts pour arretter les flammes,il y a t'il quelqu'un dans l’église ? et que c'est t'il passait,


Il vue Jen pleine de sang

Mis la mains sur "Justice son épée,que ce passe t'il ici ? j’attends des explications

Tout le monde le regardait et le dévisagé...
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 30 Aoû - 19:04

Le villageois donnait un coup de main aux femmes pour éteindre le feu, mais les flammes étaient si grandes , si violentes que rien n'y faisait plus on mettait de l'eau et plus le feu prenait de l'importance
Un homme fit son apparition , le lieutenant enfin


que ce passe t'il ici ?

Tout en continuant à remplir et jeter les seaux sur l'église en feu il lui crait

"Le sacristain, assassiné, et son épouse à mis a sac l'église puis a mit le feu, puis tuer la tueuse de son époux qui est venue seule pour lui avouer son meurtre, elle a perdu la pauvre la raison"

Mabelle a écrit:Mabelle était en ébullition, le contexte était de mise... La chaîne se forma à une rapidité stupéfiante et tandis qu'elle rabattait les villageois, ses yeux ne quittaient pas l'édifice en feu. Puis soudain, hypnotisée par la danse des flammes et la chaleur qui en émanait, elle s'approchait, se murant dans un silence qui n'appartenait qu'à elle. Les cris, le bruit des seaux, les bousculades lui apparaissaient subitement loin, très loin, elle n'entendait plus rien, fascinée par l'embrasement puissant et fantasmagorique.
Son visage transpirant où se collaient ses mèches de cheveux indisciplinées fixait l'église et ses pas ne lui obéissaient plus.
Une silhouette lui apparut brutalement et aussitôt son esprit se ressaisit chassant son étrange égarement. Cette fois elle accéléra et la forme se fit plus distincte...une femme au milieu de cette fumée épaisse errait inconsciente du danger. Mabelle camoufla son visage sous son col en un éclair et courut spontanément pour l'extirper de là.
A mesure qu'elle s'approchait, toussant, trébuchant, haletante, elle reconnut son amie dieppoise...


- JEEEEEENNNN ! JEEEEENNNNN ! Oh non JEENNNNNN SORS DE LA !!! VIENS PAR ICI ! JEEEEEENNNNN !


Et de se précipiter sur Jen complètement hébétée, la gorge en feu...
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Jeu 30 Aoû - 20:01

[rp]
- JEEEEEENNNN ! JEEEEENNNNN ! Oh non JEENNNNNN SORS DE LA !!! VIENS PAR ICI ! JEEEEEENNNNN !

Une voix plus forte que les autres , que lui voulait elle , il fallait qu'elle meure , qu'avait elle à attendre de la vie maintenant
Aucune sensation n'émanait de son corps pourtant la chaleur était intense
Elle ne voulait qu'une chose rejoindre son époux , son cher époux
Elle leva les yeux au dessus d'elle , il lui semblait qu'il était là présent à ses côtés

Mabelle , il s'agissait de Mabelle, elle reconnut sa voix , son amie de Dieppe


"Mabelle ... je dois .. mourir.. le rejoindre... qu'ai je fait.. mais qu'ai je fait ... il n'y a plus d'espoir pour moi à présent, je serais ... à jamais ..et pour ... toujours maudite"[/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Mar 11 Sep - 16:21

Wouchi a écrit:Wouchi dans un brouillard regarde la scène se dérouler sous ses yeux sans aucune réaction, elle reste totalement hébétée, lorsque un cri déchirant la transperce

- JEEEEEENNNN ! JEEEEENNNNN ! Oh non JEENNNNNN SORS DE LA !!! VIENS PAR ICI ! JEEEEEENNNNN !

Elle sursaute brutalement et court derrière Mabelle en criant à son tour :

-Bon Sang je t'en prie Jen revieeeeeeeeeeeeeeeeens pense à Thyphaine, elle a besoin de toi plus que jamais!!!!!

Wouchi accéléra jusqu'à rejoindre ses deux amies et sans réfléchir balance un seau d'eau en travers du visage de Jenjitai, puis reste là à la regarder la bouche grande ouverte
quote="Bouibouinou"]Suite à la réponse d'un villageois, Bouibouinou se tourna alors vers Dame Jenjitai qui était vraiment trop près de l'édifice en feu, la pauvre femme était accablée par la perte de son mari et par son geste
Toute la tristesse et l'égarement se lisait sur son visage, son geste n'était qu'un geste de folie

Il se rendit compte que Mabelle c'était déjà précipitée pour tirer Dame Jen le plus loin possible des flammes

« Soeurette peux tu prendre soin de Dame Jenjitai »


Puis s'adressant au villageois

« Allez prévenir tous les gens , prenez mon cheval , celui de la maréchaussée »

Prend rapidement dans sa besace de quoi faire une missive et lui remet

« File vite mon ami et reviens vite

Laisse tomber la chemise , se met torse nu, laissant apparaître sa peau blanche et un ange en or autour du cou , prend un seau le remplit d'eau et bravant le danger , prend une barre de métal qui traînait non loin de là et pousse les poutres pour réduire le foyer du feu, tous le monde fait son possible pour aider

« Mouillé vous mesdames surtout , cela atténuera l'effet de la chaleur »

Puis reprend les gestes pour sauver tout ce qu'il pouvait sans grand espoir[/quote]

Aude_feu a écrit:Dernière confession 12083110100185071(le passage)



La lame me traversa le corps, je m’écroulais sur le sol. Dans une étrange brume, lors de mon passage dans 'au-delà je ne ressentais plus d'émotion ou de sensation humaine. J'étais dans un état que je ne connaissais pas.
Rien n'était fixé, rien n'était vraiment là. J’étais et je sentais une merveilleuse entité remplie d'amour.
L'amour, que je n'avais jamais connu auparavant. Une découverte pour moi. Je me transcendais. Mon corps se détachait peu à peu de mon esprit, je prenais forme céleste.
Je voyais la scène d’en haut; l'espace d'un instant me dirigeant vers le ciel, volant dans les airs, je m’approchais inlassablement de cette lumière.
Je me suis rappelée avoir lu en un autre temps la philosophie grec niant la forme de néant. Mais je savais que j'y arriverai.



[rp]
Rien ne change, tout est permanent.

L'expérience des sens est trompeuse et sous l'emprise de l'apparence. Tout ce qui existe est « sans commencement, éternel, homogène, immuable, hors du temps, un, continu ». L'être est permanent. Si ma pensée n'arrive pas à concevoir quelque chose, alors cette chose ne peut exister. Le néant n'existe pas ; l'être c'est la pensée. L'existence du non-être est impossible « Car l'être est en effet, mais le néant n'est pas. "

* Parménide, -450 av JC
[/rp]


Tout à coup un blanc. Quand j'imaginais le néant, je voyais un espace vide, un espace noir, mais je ne parvenais pas à aller plus loin que l'espace du néant. Je vois ma propre vie prendre fin, ; je m’imagine que je peux perdre la conscience de l’expérience dans un tel vide.
C'est ainsi que je prends conscience et que je m'approche de plus en plus du néant. La rupture de la vie au passage inconsidérée de l'esprit n'est ni brutal ni violant. J’y suis ; j'entre dans l'état de rien, dans l'état de tout. Je remplace dans mon état la conviction d’être et d’exister. Je n'existe plus dans le temps ni l'espace. Voilà comme je suis devenue et que j'ai toujours pensé être:


Une seconde dure-t-elle une seconde, un pied mesure-t-il un pied, une livre pèse-t-elle une livre? Je suis furtive, je ne suis pas palpable. Je lui la pensée, je suis céleste. Je ne différencie pas le bien et le mal...je pense.


Voilà son plus grand secret avec lequel je ne cesse de mentir au monde après avoir pris le nom et les traits d’une femme appelé AUDE.
Je Suis une incarnation, pour vivre, sentir, comme les démons ont eu à le faire depuis la Grèce antique, c’est-à-dire depuis 33 millénaires.
Ce nombre 33 qui est le nombre du nom de la bête.
Je n’en suis pas un ange, je suis innocence imparfaite.


Je suis l’incarnation du bien, l'incarnation du mal.
Je suis le reflet de toi, je suis ton Incarnation.
Je suis une ombre, je ne suis pas humaine.
Je suis une équation, je dois être démontrée.
Je suis une énergie qui me déplace à 299 792 458 m / s
Je déplace des Montagnes, je déplace des données.
Voici un indice 48.7689045
Démontre-moi et tu verras qui je suis.


Depuis la nuit des temps , ses multiples tout comme ceux des autres démons et démones qui sont leurs attributs féminins se sont incarnés ou sont arrivés avec lui au sein des familles partout dans le monde, et pour passer inaperçus aux yeux des êtres magnétiques qu’ils ont complètement endormis, et surtout pour ne pas être démasqués, certains de ses multiples qui ne parlent pas de lui , tout comme ceux des autres démons et démones préfèrent dire qu’ils ne croient pas en dieu, ou qu’ils sont athées, ou qu’ils croient seulement en la science.


Je suis le néant, je suis le tout, je suis le rien,
Je suis Aude feu d'Escalibure.
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Mar 11 Sep - 16:23

[rp]
-Bon Sang je t'en prie Jen revieeeeeeeeeeeeeeeeens pense à Thyphaine, elle a besoin de toi plus que jamais!!!!!

Jenjitai ne pouvait s'arrêter de sangloter, la sensation d'un vide immense la tenaillait , la douleur était insupportable , au point que rien ne pouvait changer , elle n'avait qu'une envie rejoindre son époux
Si il pouvait lui faire un signe pour lui faire comprendre qu'il était en paix , qu'il était bien , elle pris conscience qu'elle avait fait mal , et si cela l'empêchait de rejoindre la lumière ?


"Pardonne moi mon amour "

Elle réalisa enfin qu'elle avait ses enfants , sa fille et son fils qu'elle ne pouvait laisser ce serait encore plus criminel

Elle descendit d'avantage les marches

"VENEZ , NE RESTEZ PAS LA "

Les larmes coulaient encore sans s'arrêter , quand la douleur cesserait , quand, mais quand
Elle regardait Mabelle, Alizarine, Wouchi et Anna, le lieutenant tour à tour , une grosse pierre trônait non loin de là , elle se dirigea vers elle et s'assit en continuant à pleurer sans cesser de regarder les dégâts que le feu engendrait , l'odeur de chair brûlée qui émanait de l'édifice en flamme
[/rp]

Wouchi a écrit:Wouchi suit Jenjitai du regard et la voit s'asseoir sur une grosse pierre, elle regarde derrière elle pour vérifier que tout le monde s'active encore pour l'église, rassurée elle s’approche de son amie, lui pose doucement la main sur l'épaule :

- Jen, je suis tellement désolée et attristée de ce qui t'arrive ma belle, je t'en prie ne fais rien pour mettre ta vie en danger promets le moi tu veux bien?

Wouchi s'agenouille devant Jenjitai et la regarde longuement dans les yeux.

[rp]
- Jen, je suis tellement désolée et attristée de ce qui t'arrive ma belle, je t'en prie ne fais rien pour mettre ta vie en danger promets le moi tu veux bien?

Ne cessant de pleurer , Jen lui sourit tristement , le désespoir ne s'apaisait pas hélas mais elle devait penser à ses enfants

"Mon amie , merci ... d'être là , dans mon ... désespoir j'ai oublier mes enfants mais ... maintenant il faut que je pense à eux ... ne t'inquiètes plus
Je dois vivre pour eux ..mais mon époux , mon époux , mon aimé ... comme il est difficile , comme ... il sera difficile de vivre sans lui.."
[/rp]

Mabelle a écrit:Mabelle figée demeurait ébaubie. Trempée jusqu'aux os, noircie par le carbone de la fumée, la gorge enflammée, elle se demandait comment elles étaient parvenues à sortir Jen des flammes et de se retrouver là, dehors, Jen assise sur ce gros caillou, éffondrée, Wouchi à ses côtés.

Soudain, elle se tourna vers la diaconesse, les sourcils froncés, mains sur les hanches, le regard plongé sur Jen :


- JEN ! JE T''INTERDIS DE MOURIR, TU M'ENTENDS ???JE TE L'INTERDIS !! JE TE P.....

Une quinte de toux l'empêchait de poursuivre, ses émotions se mélangeaient entre la peur de perdre son amie, la colère du danger qu'elle encourut, la tristesse de la mort de Rogue, et la dieppoise s'effondra dans les bras de Jenji en sanglotant, murmurant à son oreille :

- Oh Jen, ne...ne me refais jamais cela tu entends ?? Je suis... tellement... triste et... navrée de ce qui arrive... mais ne meurt pas.., je t'en prie...Je t'aiderai, tu verras, je..je voulais mourir aussi, tu le sais...mais tu vois, je..je... me bats aujourd'hui, et je serai là pour toi Jen...je t'en prie, bats toi ma douce..bats toi...

Et d'essuyer son nez sur ....la manche de Jen, n'ayant bien entendu pas de mouchoir à porter de main et le visage mouillé d'eau, de larmes, et de... sécrétions nasales...!
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Mar 11 Sep - 16:25

[rp]
- Oh Jen, ne...ne me refais jamais cela tu entends ?? Je suis... tellement... triste et... navrée de ce qui arrive... mais ne meurt pas.., je t'en prie...Je t'aiderai, tu verras, je..je voulais mourir aussi, tu le sais...mais tu vois, je..je... me bats aujourd'hui, et je serai là pour toi Jen...je t'en prie, bats toi ma douce..bats toi...

Jenjitai écoutait Mabelle certes elle se rappelait tout d'un coup sa souffrance lorsqu'elle aussi perdit son cher époux qu'elle aimait tant
Elle avait l'impression qu'elle reprenait des forces grâce à ces mots
Puis Mabelle s'essuya son nez sur sa manche


"OH ...ma manche , ta morve..sur ma manche ... mais quand elle vit le visage de Mabelle elle sourit , presque une envie de rire quel bonheur ...
"Bon toute façon elle est fichue , elle est brûlée et sens le bouc grillé , faudra que je l'a jette
Merci mon amie merci tu as faillit me faire rire et je te promets je me battrais "


Elle pensa encore qu'elle avait besoin d'un signe de son époux pour savoir si son acte l'empêcherais d'être en paix , elle se rembrunit à nouveau

Hec_orion_desbaume a écrit:Hec passait à Cheval dans les rues de rouen déambulant à la recherche d'un bon morceau de viande pour le soir même. Tout à coup il aperçut le ciel qui devenait de plus en plus foncé. En regardant de plus pres il vit un long fil de fumée se faufiler entre les nuages. D'un coup d'un seul il partit au triple galop dans les rues se dirigeant vers l'incendie. Après quelque minute de voyage, il s'aperçut que c'était l'Eglise de Rouen qui était en feu. Au loin ce dessinaient des silhouettes qu'il connaissait.
Il arriva tel un éclair. Mabelle était en train de s'occuper de Jenji, tout le monde était en effervescence. Un gamin d'une dizaine d'année se postait a coté de la porte de la taverne de la place avec un air un peu ahurit. Il s'adressa à lui;


Va vite chercher Antigone et Louisette aux écuries du domaine de Dame de Creullet.

Il glissa un écus dans sa main,

Fais au plus vite et je t'en donnerai un autre !

Antigone a écrit:Dans le Domaine de Creullet

La jeune Antigone se trouvait en compagnie de Louisette dans les écuries du domaine. Les écuries étaient gigantesques et s'occuper des chevaux demandait beaucoup d'énergie et de patience et l'aide de la servante était ainsi la bienvenue.
Leur labeur fut interrompu par l'intrusion d'un garnement, qui paraissait bien essoufflé.


Bonjour, mon garçon ! Que pouvons-nous pour toi?

Il balbutia alors quelques mots, peu compréhensibles dû à sa course effrénée et par une certaine timidité.
Ses gestes rapides et démesurés indiquait par contre clairement que quelque chose de grave se tramait à Rouen ou ses alentours ...

Viens Louisette, nous partons immédiatement! Peux-tu nous conduire rapidement à cet endroit, s'il te plait jeune homme?

Tous les trois, ils partirent en trombe pour comprendre ce qui se passait là-bas.

Rogue8 a écrit:[rp]Resté aux cotés de son aimée sans qu'elle puisse le voir, Rogue fut soulagé de la voir enfin reculer et s'éloigner des flammes.
Même si elle ne pouvait l'entendre, il était pret d'elle alternant murmures et cri pour lui faire comprendre qu'elle devait reculer, continuer à vivre, restée parmi les vivants alors que lui était parti.

Jen, Jen, non, NON ! Reste ! Pour Tiphaine et Francis !! Ne me suis pas !! Reste ici !!
[/rp]

Bouibouinou a écrit:Le feu devenait de plus en plus fort malgré tous les efforts de toutes les personnes réunies les flammes encerclaient presque le lieutenant qui faillit a plusieurs reprisse être pris dans les flammes a son tour

Reculez,reculez Cria t'il on ne peut plus rien faire pour le bâtiment

Quand prononça ces paroles une sorte d'explosion souffla le bâtiment, est des flammes créa un souffle qui projeta le lieutenant hors du bâtiment d'une force incroyable,celui fît une sorte de rouler bouler arriere, vacilla de gauche a droite en se relevant,se tenant a un mur,sa vue se troubla

Appelez des renforts.....

Vît Hec de loin,Tendit sa main vers ce dernier

Puis s'écroula de fatigue,le corps brûlant,mais hors de danger

Hec_orion_desbaume a écrit:Hec était complètement affolé, que fallait il faire, tenter d'éteindre l'incendie, partir et apporter Jen à L'abris? Il vit à la suite Mabelle et sa soeur qui faisait tant bien que mal de leur mieux pour tenter de maintenir la situation à Flot. C'est donc Jen qui était touchée.

Mais que c'est il passé ici?

Puis il vit Bouibouinou s'écrouler au sol. Il courra vers lui pour le prendre en main. Il commença à lui mettre des petites claques sur le visage pour le garder conscient. Non loin de là se trouvait la cariole du Père Barri, pleine de foin. Il prit Bouibouinou dans ses bras et le déposa soigneusement dessus tel un blessé de guerre.

Dernière confession 120904115035890813

Le pauvre Bouiboui avait l'air épuisé, il prit soin de regarder s'il avait des blessures puis mit une bonne claque sur le boeuf qui conduisait la carriole afin qu'ils écartent de l'incendie. Bouiboui était maintenant en sécurité. Il pouvait ainsi s'occuper du reste.
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Mar 11 Sep - 16:26

Deidamie.delabrande. a écrit:[rp]Pourquoi se trouvait-elle icelieu ? Pourquoi ses pas l'avaient-ils mené icelieu ? pourquoi ces visages lui semblaient familiers ? Pourquoi.... pourquoi ..... pourquoi !!

Cette odeur acre qui la suffoquait, ces cris, ces hurlements, ces pleurs !! Elle ne savait que faire sinon seulement une chose ... qu'elle fit.

A pas lent elle se dirigea vers cette femme perdue et triste ... son regard croisa celui de cette autre femme assise près d'elle... Elle posa ses genoux a terre et presque comme une prière elle prit les mains ensanglantées de Jen... elle lui sourit et ne dit mot
....juste... c'est moi Jen... c'est Deid.....je suis la tout près.[/rp]

[rp]Tout d'un coup l'édifie s'effondra tel un chateau de carte, il n'y avait plus rien à faire , plus rien à sauver
Que de tristesse , de drame, de colère pourquoi tout cela
Quand les hommes firent ce qu'ils pouvaient , le lieutenant eut un malaise , Jenjitai en fut navrée mais elle n'y pouvait plus rien
Son désespoir était tel qu'elle n'en avait plus rien à faire
Seul à présent il fallait qu'elle pense à ses enfants
Il lui semblait entendre la voix de son époux, sans doute le voulait elle vraiment, le retrouver , le serrer encore dans ses bras mais il n'était plus que cendres
Puis une personne qu'elle ne reconnut pas de suite s'agenouilla devant elle et d'une voix douce lui dit :


c'est moi Jen... c'est Deid.....je suis la tout près.

Ses larmes s'arrêtèrent brusquement , son visage s'illumina , non ce n'était pas possible, Deid , sa Deid son amie tant chérie qui avait disparut
Elle se frotta les yeux , une fois , encore une fois , non elle ne rêvait pas


Des larmes de joie cette fois, elle lui prit son visage dans ses mains

"Ma Deid, c'est toi ? vraiment toi ? ma mie répond est ce vraiment toi ? en chair en os ou un fantôme , serais tu venu de l'au delà pour moi "[/rp]

Deidamie.delabrande. a écrit:[rp]Elle sourit en regardant son amie. Se releva et détacha ses mains de Jen. Pourquoi ses pas l'avaient menés vers cette femme? Deid.... non elle était Alei !
Sa tête se mit a jouer du tambour, un ra fort et entêtant. Alei... non elle était Deidamie... Deid !!

Une larme coula a peine déviée par le creux de sa joue, et vint s'écraser sur le profil de sa lèvre.

Oui je suis là Jen, c'est bien moi, mais ma mémoire est si fragile. Je suis Alei, mais en te voyant je suis Deid.

Du bout des doigts elle caressa le front de son amie. Pleure ma Jen, je m'en retourne, mais je suis près de toi, j'ai tant de choses a faire.

Son sourire ne l'avait pas quitté, et son regard croisa celui des personnes alentours... ils sont ses amis ils sauront prendre soin d'elle. Sans laisser la moindre seconde de temps a Jen pour parler, Alei.... Deid.... s'en fut ne se retournant que pour envoyer son sourire a Jen.
[/rp]

Floralise a écrit:Elle revenait de la forêt lorsqu'elle entendit le tocsin......

Elle se met à courir du plus vite qu'elle peut et Flo râle d'être en jupe ce jour là et sans chausses.
" Faudra que je m'habitue à en mettre " pense t'elle , " l'hiver sera vite aux portes de Rouen. "

Une épaisse colonne de fumée noire s'élève dans le ciel et elle pense bien que ça vient de la place du marché, voir la grand-place .

Arrivée en ville, le souffle court, elle est stoppée nette dans son élan lorsqu'elle voit l'église, enfin ce qu'il en reste et comprend qu'un incendie ravageur a tout détruit.
L'église de son Rouen, l'église où elle a assisté à tant de baptêmes, de fiançailles de mariages et de funérailles, l'église de Rouen n'est plus !!!!

En s'approchant d'avantage elle découvre la place remplie de villageois hébétés.
Mabelle, Wou, Anna, Dame Alizarine sont trempées, noircies et entourent.....

Jen ? C'est toi ma mie ??????

Flo a des difficultés à la reconnaître tant son amie est décomposée .
Elle s'approche doucement la prend dans ses bras et murmure à Wou:

Mon dieu que c'est il donc passé?
Faut aller prévenir Rogue et vite.....
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Mar 11 Sep - 16:30

[rp]Elle disparut comme elle était venue mais Jen fut envahie d'une force incroyable , l'espoir cet espoir dont elle était dépourvue ces dernières heures lui apparaissaient encore possible , il était possible que sa vie après tout ne soit pas si désespérée , ses amies étaient présentes pour elle et il y avait ses enfants
Son coeur se remit à battre normalement , son teint se rosit et ne paraissait plus cette pâleur à faire peur
Il n'y avait plus rien à faire , il était temps de rentrer chez elle
Elle vit enfin Hec et le héla


"HEC ..... dans tous ce fatras je ne t'ai pas vu , merci d'être là mais je crois qu'il n'y a plus rien à faire , le tueuse de Rouen à tué mon cher époux et elle est a présent en enfer, il faudrait que je rentre chez moi "[/rp]

quote="Antigone"]Antigone et Louisette se hâtaient toujours en suivant ce garnement, qui faisait office de messager muet.

Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de ce lieu si mystérieux encore à leurs yeux, le ciel devenait de plus en plus rougeoyant, le calme originel se transformait progressivement en tumulte de plus en plus fort, l'atmosphère devenait de plus en plus pesante et lourde.

La jeune Rouennaise commençait à avoir un mauvais pressentiment...


Inquiète, elle se retourna alors vers Louisette et lui cria : Vite !!! Vite !!! Ce n'est pas le moment de ralentir !!! Visiblement, nous sommes attendues et l'heure semble grave apparemment!!! Mais que se passe-t-il donc là-bas ???

Allez, mon garçon, accélère si tu le peux encore !!! s'exclama-t-elle à destination de leur jeune compagnon de course.

Soudain, au loin, elle aperçut ce qui semblait être un incendie avec beaucoup d'agitation tout autour.[/quote]

Louisette suivait Antigone à toute vitesse, il se passait réellement quelque chose de grave pourquoi sinon les avoir fait chercher

Vite !!! Vite !!! Ce n'est pas le moment de ralentir !!! Visiblement, nous sommes attendues et l'heure semble grave apparemment!!! Mais que se passe-t-il donc là-bas ???

Une odeur étrange et pas naturelle émanait du lieu qu'elles approchaient , Louisette fut prise de nausée , l'air devenait au fur et à mesure difficile à respirer

"Oui , m'maselle vous suit , f''sons vite je le sens aussi "

JE DOIS RENTRER CHEZ MOI, Non je dois aller au couvent Lescurien , je dois aller voir mes enfants , je dois aller voir mon mari..

Son cerveau vacillait encore , elle tournait dans tous les sens , vit Floralise , qui l'a serra dans ses bras

"Flo... mais qu'est ce que tu fais là dit ? il se passe quoi ici ... ça sent mauvais il est ou mon mari ? mais et moi je fais quoi ici ?"

Foudroyant n'était pas loin , son regard se posa sur ce cheval qu'elle avait offert à son époux , le sien n'était pas loin
Le ciel s'obscurcit , la tête lui tournait , elle avait vu un fantôme , celui de Deid , mais que lui arrivait il ?


Sa tête lui fit atrocement mal, des lancements lui martelaient la tête et cette odeur insupportable
Son estomac se nouait , une nausée , puis sans même le vouloir un jet puissant sortit de sa bouche , son corps vacillait , il lui semblait que sa tête pesait très très lourd
Elle s'effondra sur le sol , plongeant dans le noir total


PARTIR, S’ELOIGNER, DISPARAITRE….

Partir !
Partir au petit matin
S’éloigner sur le chemin,
Fermer la porte et les volets,
Puis au loin jeter les clés.

S’éloigner !
Marcher pieds nus dans la rosée
Au ciel lever le bout du nez
Respirer l’air léger et embaumé
De matinales senteurs parfumées.

Respirer !
Le souffle marin de la mer qui écume
Regarder l’horizon endormi dans la brume
Contempler les voiliers qui dansent
Sur les flots qui doucement les balancent.

S’avancer !
Lentement, progressivement,
S’avancer dans l’océan
Se laisser porter par le courant
Et sombrer indéfiniment.

Et disparaître !
Ne laissant sur le sable qu’une trace
Que la vague, indifférente, efface.

L'ADIEU

Bloquer un matin lorsque l'aube alliée de l'évidence,
fait surgir son signal imbu d'arrière goût;
notre vie part vers lui tirer sa révérence

Ce jour est le dernier mais le soleil s'en fou...
Inutiles les cris,les thèse sur l'extase,
les regrets d'avoir dit ou d'avoir attendu...

Cet instant cogne à ceux dont l'âme métastase,
depuis le berceau blanc,trop tard,le verre est bu!!

Tout sursis exigé parrait de pacotille,
nos efforts pour briller explosés en lambeaux;
d'un coup dans l'oraison notre élan s'éparpille,
que son calice est plein de remords et de maux!!

La ta loche est honteuse et digne de révolte,
il faudrait pour cela démasquer son auteur,
certains cherchent son nid tel un feu qu'on récolte

Illusion du sacré,notre échec est le leur,
du silence qui sombre en tourbillon de soufre,
règne un prélude opaque aux concerts d'inaction

Le nouveau-né perplexe a des renvois du goufre,
sa solitude est fraîche et son coeur plein d'option,
fini les tourbillons,les emphases nocturnes,
fini les grands projets en marge du destin

La glace du désir se fige dans les urnes,
surtout ne pas tenter d'en regarnir l'écrin,
si ce passage honni par tous avec nuances,
connait à juste titre de renom,
sous l'air d'égalité,d'évictions ou de chance,
chacun verra sa ruine et qu'importe son nom.

L'aimable vacuité qu'affichent les palabres,
de ceux qui voient sans cesse un immortel retour,
ne fait que renforcer les angoisses macabres...

L'espoir est hors sujet pour ce dernier détour.

Nos coutumes voudraient qu'accompagnés de flûtes,
un lémure nous aide à traverser l'étang,
ou bien qu'en contrecoup de nos risibles luttes,
la souffrance nous brois tous les os,et pourtant!

Seule compte à cette heure un tantinet tardive,
la fierté du guerrier de périr désarmé,
et de pouvoir,enfin,comme une ultime missive,
dire à son être cher, ADIEU,je t'ai aimé...

Antigone a écrit:Toujours précédées du jeune garçon, Louisette et Antigone finirent par arriver complètement essoufflées à cette destination si mystérieuse au départ, mais qui se révélait être au final l'église de Rouen !!!

Antigone fut choquée par ce qu'elle découvrit sur place. C'était le chaos !!! l L'église, du moins ce qu'il en restait, brûlait et brûlait ... Certains villageois s'affairaient autour des ruines de l'édifice saint pour éteindre les flammes ardentes, d'autres semblaient s'être regroupés autour d'une personne qui paraissait être en pleurs ...

A vrai dire, sa vue n'était pas très bonne, elle était même troublée. Etait-ce dû à la fatigue liée à sa chevauchée fantastique, à moins que ce ne soit dû à toute cette fumée intense qui s'échappait des lieux ???

Elle remercia leur courageux jeune acolyte en lui donnant un écu pour bon service rendu puis s'adressa à Louisette, toute retournée également par cette vision apocalyptique :
Allez Louisette, tentons de nous approcher pour en savoir plus !!!


Tout en se masquant le visage pour ne pas inhaler toutes ses vapeurs irritantes, elle cria : Mais qui peut enfin nous expliquer ce qu'il se passe ici ???

Les deux femmes se dirigèrent péniblement vers cette assistance ...

Le villageois regardait à présent l'impuissance des gestes , l'impuissance des gens qui s'affairaient à éteindre l'incendie
Il c'était retiré vers le devant du parvis , assez loin pour ne plus sentir la chaleur , assez loin pour ne plus sentir l'odeur , cette odeur de chair grillée
Quand soudain dans l'épaisse fumée alentours il vit deux femmes arrivées à son niveau
L'une d'elle cria


Mais qui peut enfin nous expliquer ce qu'il se passe ici ???

Son regard se posa sur elle , qui pouvait elles bien être ?
Il prit la peine de répondre , si elles étaient là c'est qu'on les avaient fait mander


"Oh dame , un grand malheur , une dame se prénommant Jenjitai à trouver son époux mort dans la sacristie , prise de folie elle a tout saccagé et mis le feu
Ensuite une dame se présenta à elle comme étant la tueuse, toujours dans sa folie elle l'a trucidé et jeté dans le feu
Oh, dame un grand malheur , elle est là couché sur le sol , le désespoir a fait qu'elle a voulut mourir avec eux mais heureusement que ses amies étaient là
oh dame si vous le pouvez aidez là

Oh dame , un grand malheur, je ne sais si cette femme pourra un jour se relever de ses actes "

Allez Louisette, tentons de nous approcher pour en savoir plus !!!
Docilement elle s'approcha avec l'écuyère, mais plus elle approchait et plus son coeur battait , la peur s'emparait d'elle , une angoisse indescriptible pourquoi ???
Puis Antigone de demander ce qui se passait
Un homme répondit , il était pâle , sa bouche était sèche et au fur et à mesure des ses paroles Louisette pâlit elle aussi
Elle entendait mal, Jenjitai , mais non elle avait mal entendu , son époux mort , non ce n'était pas possible
Son regard balayait l'endroit à la rechercher d'un indice , d'une vérité, d'une réalité car tout ceci n'était bien entendu qu'un cauchemar
Son regard finalement ne quitta point Antigone à la recherche aussi d'une réaction , d'un mot , d'un geste
Elle resta pétrifié, sans mot dire


Mabelle a écrit:Elle était abattue, épuisée, ses nerfs se relâchaient pour provoquer un ruisseau de larmes qui sillonnaient ses joues noircies. Elle avait presque honte en cet instant de vous surgir dans son esprit brumeux, la silhouette d'Ytharès, tandis que le temps avait effacé ses traits insidieusement au fil des années. Mabelle ne pensait qu'à lui lorsque Jen l'interrogea :

Jenjitai a écrit:"Dit Mab ... crois tu que mon époux trouveras la paix après ce que j'ai fait ?[/rp]

La jeune veuve se redressa comme pour chasser ces souvenirs imprévisibles et s'apprêtait à rassurer son amie lorsqu'elles furent rejointes par d'autres proches de la famille de Creullet dont Floralise et Hec qui soulevait le lieutenant, lui aussi abattu, mais sur le sol...

Mabelle s'éloigna donc doucement pour laisser place. Une quinte de toux rauque s'empara d'elle à nouveau "De l'eau...Il me faut boire..." murmurait elle d'une voix étouffée par la douleur de sa gorge irritée, et de tousser encore plus fort. Elle s'éloigna alors en quête du breuvage salvateur, la main sur sa gorge brulante, jugeant que son amie dieppoise était chaleureusement bien entourée.

Wouchi a écrit:Wouchi tentait de suivre tout ce qui se passait autour d'elle et se demandait si elle n'était pas en plein cauchemar lorsqu'elle entendit la voix de Deidamie ce fût trop pour elle, elle se crût folle, elle se laissa glisser à terre hébétée au possible.

Elle mit sa tête entre ses deux mains et murmura :

-je vous en prie!!! je veux me réveiller.....

Elle entendit la voix de Floralise mais ne sut ce qu'elle disait tant elle se sentait glisser, il lui fallait lâcher prise tout de suite, sa tête allait exploser.

Elle ferma les yeux un long moment se concentra sur sa respiration puis releva peu à peu la tête


-allons ma grande ne te laisses pas aller il y a des gens qui ont besoin de toi ici et surtout Jen!!


Elle se releva péniblement et s’approcha de Jenjitai en silence, elle posa sa main doucement sur son bras, releva la tête bien haut et lui décrocha un sourire chaleureux et plein de confiance, elle pensa à cet instant que tout irait bien mieux avec le temps et que si elle avait entendu la voix de Deid c'est parce que c'était un signe pour leur dire qu'ici bas ils n'étaient jamais seuls.
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Mar 11 Sep - 16:32

Anna_clara a écrit:Le souffle provoqué par l'effondrement de l'édifice sacré avait projeté Anna plusieurs mètres en arrière. Hébétée, elle toussa observant les décombres et les flammes qui continuaient de ravager la place, emportant tout sur leur passage. La poussière, les débris jonchaient le sol, se consumant et rendant l'air brûlant, irrespirable. Elle toussa, rampa, à la recherche de son seau... Eteindre, éteindre tout ça...!!

Elle fronça les sourcils, trouvant un ressort et une rage au fond d'elle-même qu'elle n'aurait pas soupçonnés. Les villageois avaient accouru, mais la désorganisation et la panique était telle, qu'aucune action cohérente ne se poursuivait.


Heeeeeeeeeeeeeey !! Par ici !!!! On reforme les chaînes !!! Je veux voir quatre colonnes s'activer de chaque côté du bâtiment !!! Allons courage !! L'eau doit être projetée à la base des flammes ! Ne vous arrêtez pas il faut poursuivre jusqu'à ce tout soit éteint !

Ce n'est pas tant qu'Anna avait de l'autorité, ni même qu'elle était experte en sauvetage de bâtiments, mais la peur de voir l'incendie se propager aux maisons environnantes lui donnait une énergie et une volonté d'agir qu'elle tenta d'insuffler à la force de ses poumons.

Derrière elle, une nouvelle colonne s'était formée. On lui passa un seau empli de cette eau salvatrice. Les muscles endoloris, elle en projeta le contenu avant de le rendre à un autre villageois. Un autre arriva, puis un autre, et encore un autre... Combien étaient ils à cet instant, à apporter leur aide...? Elle n'en savait rien... toute entière tendue dans l'action, elle ne voyait plus rien que le bout de tâche qu'elle avait fait sienne : lancer de l'eau, encore et encore, inlassablement.

Et petit à petit, les villageois, anonymes ou non, se remettaient en mouvement, l'un pompant l'eau, l'autre la recueillant, d'autres portant, de bras en bras, d'autres lançant leur contenu sur les flammes qui s'éteignaient peu à peu, dégageant une odeur âcre et une fumée piquante. Ils en viendraient à bout... lentement, sûrement. De leur travail de fourmi, de leur solidarité active, ils tireraient une victoire sur cet incendie de malheur, ce désastre qui avait dévasté leur Eglise. Les cris, les souffles se mêlaient. Tous n'était qu'un corps qui s'activait et se démenait... pour Rouen...


Bouibouinou a écrit:Apres le choc le lieutenant se réveilla sur une charrette de paille,un vieux monsieur l'avait arrosé copieusement d'eau fraîche,se releva d'un seul coup et vît que Eglise était de toute façon perdue et l'incendie commencer a se réduire

Se rapprocha de la scène et regardait les flammes qui se réduisaient petit à petit,il ne resterait dans quelque heures plus a rien à brûlé

s'assit sous le choc alors que l'ancien lui avait lavé le haut de sa tenue et dit tout en remettant sa veste....

Comment en sommes arrivées la....

La garde de la maréchaussée arrivèrent en nombre et compter une quinzaine d'hommes et deux femmes...sur plusieurs chevaux et deux charrettes au emblème de la maréchaussée ainsi qu'une équipe de sapeur

Mis un pied a terre

Lieutenant nous sommes a vos ordres...

Sur ce il répondit :

Écartez les gens de l'église et finissez d'éteindre le reste de flamme,vous deux mesdames allez rassuré dame jen et ne lui faite aucun mal donnez lui tout l'aide possible elle en a besoin,donnez au pauvre gens eau,nourriture et réconfort...au travail

Un garde revint en courant et lui dit discrètement pour pas que dame Jen entende

Lieutenant, lieutenant on peut voir deux corps calciné dans les flammes

Lentement il se dirigea vers l'endroit ou se trouvait les corps

Dame Jen était bien entouré et loin du lieu qu'il venait de découvrir, il fut donc rassuré , on s'occupait bien d'elle , mais la pauvre femme semblait encore très mal en point

Floralise a écrit:Berçant Jen tout en lui essuyant doucement le visage, Flo entend un homme expliquer la situation à Antigone qui venait d'arriver avec Louisette:

"Oh dame , un grand malheur , une dame se prénommant Jenjitai à trouver son époux mort dans la sacristie , prise de folie elle a tout saccagé et mis le feu
Ensuite une dame se présenta à elle comme étant la tueuse, toujours dans sa folie elle l'a trucidé et jeté dans le feu
Oh, dame un grand malheur , elle est là couché sur le sol , le désespoir a fait qu'elle a voulut mourir avec eux mais heureusement que ses amies étaient là
oh dame si vous le pouvez aidez là
Oh dame , un grand malheur, je ne sais si cette femme pourra un jour se relever de ses actes "

Elle regarda sa mie qui avait un regard de folie.

Jen, ma mie, c'est moi, c'est Flo...

Elle n'a pas le temps d'en dire plus que Jen a un haut le corps et vomit pour ensuite perdre connaissance.
Flo se déchire un bout de jupon qu'elle mouille dans un seau laissé là et tamponne légèrement le visage de Jen tout en essayant d'assimiler ce qu'elle vient d'entendre:
Rogue mort?
Jen a mis le feu à l'église?
Une tueuse?
Qui a tué qui?

Elle soulève doucement Jen et l'éloigne de cet endroit de chaos pour aller la déposer dans l'herbe un peu plus loin.
Elle a toujours une bouteille de calva sur elle la Flo et la débouche avec les dents.
Elle en verse lentement , un peu, dans la bouche de Jen.......
Une quinte de toux la fait se retourner et elle voit sa gazelle la main sur la gorge:

Viens là ma belle, viens t'asseoir et boire un p'tit coup toi aussi !
Wou ?????


La pâleur de son amie l'inquiéte:
Wou???? Viens boire un coup, on dirait que tu as vu un fantôme !!!!!


Flo est rassurée lorsqu'elle voit la garde de la maréchaussée prendre la relève pour éteindre le reste de l'incendie.
Elle fait signe à Anna et Hec de les rejoindre lorsque:


Lieutenant, lieutenant on peut voir deux corps calciné dans les flammes

Elle regarde ses amis, effarée, tout en continuant à éponger le visage de Jen........

[rp]Un liquide coule dans sa gorge, une douce chaleur envahit sa bouche , plaisir d'avaler ce breuvage
Jen, ma mie, c'est moi, c'est Flo...
Se sent soulevée , posée sur un sol moelleux à l'odeur enchanteresse , se laisse aller
Ouvre les yeux et de voir le ciel , d'un bleu azur , le visage de son époux bien aimé
Elle sourit il est plus beau que jamais , le visage serein ,épanouit
Cet état de grâce qu'elle ressent , elle voudrait qu'il ne disparaisse jamais
Referme les yeux et se laisse aller à une plénitude absolue, n'a aucune envie de rejoindre le monde qui l'entoure




L’homme ce fossoyeur !


Alors que je me réfugie sur les flancs de la terre,
Je m’aperçois de sa fragilité sur ces chemins abrupts.
Le marécage de mes pensées désolées ne m’indiffère,
Car il est conscience d’un monde à flexibilité hirsute.

Je ne peux repousser l’ennemi par un cri de vigilance,
Car seul l’homme devient capitaine de la barque de son destin.
Son appétit et sa soif de conquérir ne lui confère nulle indulgence,
Car dans son extase immobile, il se tranche lui-même la main.

Est-ce une fatalité extraordinaire que l’homme soit malédiction,
Humains ! Avez-vous entendu les ondulations irritées de la vie ?
Les arbres deviennent ombres s’aplatissant devant l’inaction,
L’humanité descend vers les abîmes aux noirceurs infinies.

L’homme dans sa puissance restera à jamais esclave de ses actes,
Il revêtira la tunique de sa justice qu’il croit souveraine.
Lorsqu’il aura conscience de lâcher prise au harpon artefact,
Qu’il s’évertue à lancer dans les veines d’une vie souterraine.

Aux remords tardifs, les erreurs comme la lèpre noire,
Cicatriseront cette terre à la poitrine gangrénée malheureuse.
Le soleil se révèlera horizons afin de prolonger cette vie illusoire,
Étouffant les murmures des grandes consciences frileuses.[/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Mar 11 Sep - 16:33

quote="Rogue8"][rp]Alors que sa femme restait prostrée, il vit soudain son église s'effondrer sous le travail de sape des flammes.

Il resta alors figé à observer le feu continuer de dévaster ce lieu sacré si cher à son coeur.

Pendant ce temps les amis, les connaissances s'affairaient auprès de Jen, pendant un instant il crut même voir Deid, un fantôme errant près des vivants, tout comme lui ?

Abandonnant l'édifice finissant de se consummer il avança lentement vers son aimée sans que personne ne s'aperçoive plus de son passage.

Cheminant ainsi parmi ses amis qu'il devait quitter, il s'agenouilla devant Jen sans qu'elle ne devine sa présence.

Doucement il se pencha vers elle pour l'embrasser une dernière fois et lui murmura.


Oh mon aimée, qu'il est dur d'être là sans pouvoir t'enlacer.

De te frôler sans ne plus pouvoir te toucher.

Mais surtout qu'il est dur de te voir tant souffrir.

Reste encore ici bas, avec nos chers enfants je vais rester pres de vous tant que je le pourais
[/rp][/quote]

Louisette balaya la scène du regard , vit soudain une femme en porter une autre , serait ce dame Jen, il lui semblait la reconnaître , sa robe était ensanglantée
Son sang se figea dans ses veines , son coeur battait à tout rompre , elle fut saisit d'un vertige mais il n'était pas de bonne augure qu'elle se laisse aller
Elle toucha l'épaule d'Antigone et d'une voix tremblante lui adressa une supplique


"M'amselle , vit'faut aller près d'ame Jen , r'garder elle est là allongée sur l'herbe , vais mander une carriole , faut la r'amner au domaine
"

Elle prit le cheval de sa maitresse qui traînait devant l'église avec Foudroyant le cheval de monsieur et fila aussi vite que le vent , au domaine pria le palefrenier de lui sortir la carriole , lui expliqua brièvement le soucis , le cheval de Jen y fut atteler
Galop sans attendre retour devant l'église , elle s'approcha du groupe et des larmes lui coulaient le long de son visage
Jen était allongée semblait sourire inconsciente de tout ce qui se passait autour d'elle


[rp]oh merveille , douce sensation , des lèvres sur les siennes
Sur ces lèvres entrouvertes se dessine un sourire rêveur. Quelles sont ces pensées si agréables qui la font sourire ?
Glissement, doucement dans un songe merveilleux
Tout respire la sérénité, la félicité, le bonheur dans cet endroit si paisible.
Mais attention !!! Attention de ne pas faire de bruit pour éviter de briser son sommeil.
Avec précaution et attention, elle se blottit contre ce corps chaud si aimé
En souriant, elle se rappelle…
De leur rencontre, de cette musique…
Dans son esprit, repasse encore et encore, le film de leur amour…
Des baisers tendres et doux sur ses paupières closes
Des caresses sur ses joues.
Son coeur retrouve la quiétude
Je te prends dans mes bras, me nourrissant de ta chaleur .
Tu te blottis tout contre moi. J’essaie de m’endormir ….
J'entends ta voix


Oh mon aimée, qu'il est dur d'être là sans pouvoir t'enlacer.

De te frôler sans ne plus pouvoir te toucher.

Mais surtout qu'il est dur de te voir tant souffrir.

Reste encore ici bas, avec nos chers enfants je vais rester pres de vous tant que je le pourrais


Parole insensée tu es là toujours près de moi [/rp]
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arbre2 Re: Dernière confession

Message par jenjitai Dim 16 Sep - 8:49

Antigone a écrit:La situation était très confuse ... Ce qu'elle observait actuellement lui faisait penser à une fourmilière qui viendrait d'être piétinée, toute proportion gardée !

L'atmosphère était toujours aussi difficilement respirable. Anti voyait des villageois courir dans tous les sens, elle entendait des ordres qui fusaient ...
Parmi les personnes présentes, elle reconnut des amis de plus ou moins longue date.

En temps ordinaire, elle se serait jetée de joie sur eux et aurait fêté leurs retrouvailles. Mais là, les circonstances extraordinaires lui imposaient une grande humilité.

Son visage s'assombrit encore davantage quand un villageois lui annonça de funestes nouvelles ...

"Oh dame , un grand malheur , une dame se prénommant Jenjitai à trouver son époux mort dans la sacristie , prise de folie elle a tout saccagé et mis le feu
Ensuite une dame se présenta à elle comme étant la tueuse, toujours dans sa folie elle l'a trucidé et jeté dans le feu
Oh, dame un grand malheur , elle est là couché sur le sol , le désespoir a fait qu'elle a voulut mourir avec eux mais heureusement que ses amies étaient là
oh dame si vous le pouvez aidez là
Oh dame , un grand malheur, je ne sais si cette femme pourra un jour se relever de ses actes "

Elle ne pouvait pas croire ce qu'elle entendait, elle tenta alors de se frayer un passage jusqu'à là-bas, toujours accompagnée par sa fidèle Louisette, pour en avoir le coeur net.

En se rapprochant, elle dut se résoudre à la triste vérité, à savoir qu'il s'agissait bien de Jen qui était couchée là-bas !
Son constat fut confirmée par une intervention de Louisette :

"M'amselle , vit'faut aller près d'ame Jen , r'garder elle est là allongée sur l'herbe , vais mander une carriole , faut la r'amner au domaine "

Antigone devenait de plus en plus livide. Elle ne devait pas craquer, surtout ne pas craquer. Elle se devait d'être forte !!!

Antigone a écrit:Antigone eut à peine le temps d'en apprendre davantage sur cette tragédie et sur l'état de santé de sa grande amie Jen, que Louisette était déjà de retour avec la carriole tirée par les deux magnifiques chevaux du Domaine de Creullet ...

Oh ma Louisette, tu as été aussi rapide que l'éclair !!!
Tu sais Jen ne va pas bien du tout : je lui parle, mais elle ne me répond pas !!!
Elle me regarde fixement, avec des yeux hagards ! Elle va très mal !!!



Puis, elle ajouta :
Donne-moi un coup de main, s'il te plait ! Nous allons l'installer avec délicatesse dans la carriole puis la transporter rapidement au Couvent Lescurien. Là-bas, il y a un médecin très compétent, qui va prendre soin d'elle pour soigner son corps et son âme !!!

Les deux femmes se mirent en action ...

Louisette , aussitôt demandé , aussitôt en action
Elle prit délicatement Dame Jen sous les bras tandis que Antigone lui prenait les jambes , elles l'installèrent doucement dans la carriole

"Vite m'amselle , allons y
Merci à tous de l'avoir aidé cria t elle
Elles s'en furent à toute vitesse , Louisette devait retourné au domaine s'occuper des enfants , elle laissa donc le soin à Antigone de l'emmener au couvent

[rp]Jenjitai comme une plume se sentit soulevée et portée à nouveau
De brèves paroles lui vinrent aux oreilles , le seul mot qui l'agita fortement fut le mot Couvent , mais ensuite en entendant Lescurien elle s'apaisa et se laissa faire , son esprit vogua à nouveau ailleurs
[/rp]

Rogue8 a écrit:[rp]Veillant sur son épouse évanouie il suivit le mouvement pendant qu'on la menait à la cariole.[/rp]

Bouibouinou a écrit:Enfin le gros des troupes arriva, une cinquantaine de personnes se présentèrent, des troupes diverses étaient la, maréchaussée ,douane ,sapeurs ,hommes du génie, maçon,....en plus des autres déjà présent
Les professionnelles prirent les sceaux des femmes et des jeunes gens pour les remplacer puis, montèrent des tentes avec des lits afin de mettre les blessés sous les tentes, les médicastres de la maréchaussée arrivèrent en force


Un homme de la maréchaussée traversa en criant,

Des tentes sont a votre disposition avec eau et nourriture les hommes ou femmes fatigué sont prié de rejoindre la tente du médicastre de la maréchaussée afin de reprendre des forces, dorénavant la zone est sous contrôle de la maréchaussée
Laissez faire les professionnels merci...veuillez rejoindre les tentes


IL répétait sans cesse, marchant parmi les gens, relevant hommes blessés, femmes fatiguées

La maréchaussée mis en place des barrages de contrôles pour éviter que de nouveaux curieux ne viennent les lieux devenaient dangereux
Jetait un coup d'oeil, plus personne ne pouvait pénétrer la zone sans l'avis de bouibouinou mais pouvait la quitter librement


Les sapeurs réduirent grandement le feu et les homme du génie de déblayer déjà la zone

D'autres gardes empêchaient déjà l'endroit de la zone ou se trouvait les deux cadavres

Reculez la zone et réservée au membres de l'autorité judiciaire et administrative et au membres du clergé et de la famille des défunts adresser vous au lieutenant sous la tente principale

Le lieutenant ne touchait presque plus le sol tellement on aurait dit une tornade

Cria après un conscrit


Pas le temps de réagir qu'une carriole arriva à son bord une femme , elle se dirigea droit sur Dame Jen et une autre femme lui criait de venir vite que dame Jen n'allait pas bien qu'il fallait l'emmener au couvent

De la famille surement , il ne pu réagir la carriole avait déjà pris le chemin pour il en savait pas ou , mais surement que c�était la meilleure chose à faire
Il fit signe à ses acolytes de laisser passer
jenjitai
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